samedi 22 novembre 2008

Entre "paradis" et "enfer"...

Apres notre escapade himalayienne, nous voila de retour sur terre a Katmandou. Retour sur terre au sens propre comme au sens figure: dans sa cuvette, la capitale est poussiereuse et irrespirable. Nous logeons a Thamel, en plein coeur de la ville, le quartier des boutiques a touristes ou se mixent concert de rock et LE chant bouddhiste om-nipresent et entetant ''om mani padme om''. Non loin de la, l'ancien palais royal est entoure de tres nombreux temples (de style Newar, la dynastie qui regnait jusqu'a cet ete.)



Le pays est majoritairement Hindou mais rien ne ressemble a l'Inde. Empreinte de chamanisme, certaines divinites sont representees sous un aspect effrayant et sanguinaire.




Dans une maison, des touristes se rassemblent pour contempler une divinite beaucoup moins effrayante mais bien vivante, la Kumari.



C'est une petite fille consideree comme une incarnation de Durga, la forme terrifiante de la femme de Shiva.
Avoir une Kumari dans sa famille est un prestige, mais la selection est rude: son horoscope, la couleur de ses yeux, la forme de ses dents, sa morphologie generale sont soumis a des criteres tres precis. En tant que Durga elle-meme, l'elue ne devra pas broncher durant les spectacles les plus effrayants (masques affreux, musiques epouvantables, tetes de boeufs sanguinolantes...) Son regne se termine a la puberte et malheur a celui qui epouserait une femme si capricieuse!


Beaucoup plus calme, les cours des gompas (monasteres bouddhistes tibetains) sont un havre de paix de paix dans ce tumulte. Comme surgis de terre et s'elevant vers le ciel, les stuppas (monuments religieux) imposent par leur blancheur et leur grandeur.


Les fideles en font le tour en se prosternant ou en actionnant les moulins a prieres qui repandent ainsi le mantra (incantation) " om mani padme om" a travers l'univers, forme de salutation a l'Un, au Tout.




Les stuppas de Swayambunath et surtout de Bodnath (le plus grand du pays) jouissent d'une ferveur particuliere vu le grand nombre de gompas qui les entourent. Ici, le calme des meditations fait souvent place au murmure des incantations entrecoupees du vacarme des trompettes, des conques, des cymbales et du "tambour".



Les adeptes et les badaux comme nous se voient offrir le the tibetain (eau chaude et beurre), des gateaux ou un cordon noue symbole de longue vie (Helene l'ayant deja perdu ne devrait pas faire
de vieux os!)




En retour, on peut presenter une offrande sous forme d'argent, de biscuits, de " vache-qui-rit", ou meme de bouteille de whisky au pied des statues ou encore des seaux de chaux safranes qui seront renverses sur le stuppa pour son entretien.


Une autre escapade a Patan, une ancienne cite royale Newar, nous a permis de contempler des joyaux architecturaux de ceux qui ont invente le toit en pagode.






Pour nous changer du quotidien, la visite d'un musee de sciences naturelles et ses bizarreries est toujours la bienvenue... Celui de Katmandou expose des crottes d'elephants, un foetus de rhinoceros blanc (pas tres joyeux), bien d'autres animaux empailles tombant en poussiere, et exhale les odeurs d'un specimen manifestement mal conserve. Les eleves de passage s'amusent beaucoup, manifestent leur degout ou nous posent beaucoup de questions. Aux alentours du musee, la rencontre d'un animal bien vivant nous glace le sang...



De retour a Thamel, le spectacle nocturne est desolant. L'ancienne "mecque" des hippies n'a rien d'un paradis. Les touristes avines deambulent dans les rues biere a la main, au milieu des dealers un peu trop pressants et des enfants des rues qui sniffent de la colle; le tout sous le regard volontairement aveugle de la police.

Heureusement, Helene nous a presente son ami Madhav qui nous a chaleureusement invite chez lui pour un copieux repas (avec une danse traditionnelle de sa femme en bonus!)



Un avis de greve generale risquant de bloquer les routes pour une periode indeterminee nous oblige a prendre la route un jour plus tot. Nous pensions que ce serait un bol d'air de quitter cette ville... la realite fut tout autre. Apres une route chaotique cote nepalais, nous attendons a la frontiere cote nepalais ou les douaniers jouaient de l'argent aux jeux de societe et ou cote indien on etait parti se sustenter.

Nous restons ensuite bloques toute la journee a la gare routiere locale pour prendre notre bus de nuit. Le lieu a tout d'un terrain vague et le restaurant est fait de planche mais la cuisine est bonne (meme si on a evidemment essaye de nous arnaquer a l'addition), et nous attirons d'autant plus les badaux que nous jouons aux des pendant cette attente interminable.


Enfin, il est 21h, nous allons pouvoir nous reposer dans le bus...que nenni! Des usagers locaux, visiblement ivres, sont completement fous: ils crachent, rotent, petent bruyamment. Ils hurlent donc pour se parler et pour couvrir le tout, le son de la tele (oh quel luxe!) reveillerait les morts avec son son "haute fidelite".

Fatigues comme nous l'etions, ce voyage fut le plus eprouvant...Olivier s'est leve pour eteindre la tele, Helene a recu une valise sur le nez et Marielle a servi d'accoudoir a son voisin assis sur un banc dans l'allee centrale. Nous arrivons a Patna, a 5h du matin, epuises, affames et de mauvais poil...Et le spectacle n'est pas fini. A la cafeteria de la gare des trains, Olivier assiste au lynchage d'un homme qui allait partir sans payer. Nous nous isolons la journee dans un restaurant de la ville pour nous preserver de cette agressivite ambiante. Le prochain voyage en train-couchette sera enfin l'occasion de dormir.



Nous arrivons le lendemain a New Jaipalguri d'ou nous prenons une Jeep pour la capitale du the: Darjeeling.





Nous sommes dans la province du Bengale Oriental mais concretement nous sommes dans le Gorkhaland ! Pour cause, la region est principalement peuplee de Gorkhas, une ethnie nepalaise qui revendique l'autonomie. La ville de moyenne montagne est cernee par les plantation de the et a l'horizon trone le majestueux Kachenjunga (8579m et 3eme sommet au monde).

Le lendemain, nous sommes reveilles par une musique familiere, la meme qu'au temple Sick d'Amritsar: c'est l'anniversaire de Guru Nanak (cf l'article "Bienvenue chez les Ch'tis"). C'est aussi un jour ferie et nous en profitons pour visiter une curiosite, une colline avec des temples hindous tenus par des moines bouddhistes.



Les partisans du Gorkhaland eux ont profite de ce jour pour manifester.



Apres les defiles et les tribunes politiques, on pense le calme revenu quand un jeune de 12 ans traversant la route est renverse par un camion militaire. L'accident est directement utilise a des fins politiques, les esprits s'echauffent et un rassemblement spontane tourne a l'emeute. Nous nous rendons compte un peu plus tard de l'ampleur de l'evenement vu que nous etions dans la tranquilite du jardin botanique au moment des faits.



C'est ainsi que trois personnes nous en feront un compte-rendu different : Leigh, un photographe irlandais, completement grise par l'excitation du scoop ; Tsewang, un bouddhiste "perigourdin d'origine burkinabaise", calme et detache ; et Rachel, une hindoue alsacienne affectee de s'etre retrouvee face a l'accident et au milieu d'une foule qui s'est enflammee rapidement et sans retour. Par le bouche a oreille, tous les commerces ferment petit a petit par solidarite et comble a Darjeeling, impossible de boire une tasse de the! Mais rassurez-vous, nous allons bien, il est toujours possible de deguster une assiette de "momos" a 5 roupies (8 cts d'euros, un record!) a cote de notre hotel en compagnie d'un groupe de hard rock nepalais en tournee dans la region (et bloque la a cause des greves). Le lendemain matin, comme a notre habitude, nous nous levons aux aurores (3h du matin!), pour aller a la colline du Tigre assister au enieme lever de soleil sur l'Himalaya.

Comme on y accede directement en voiture, le site est archi-comble de touristes indiens et on n'a pas vu le lever de soleil!



Le minuscule bout d'Everest que nous aurions pu voir a, ce jour-la, lui aussi "fait la greve" en se voilant de nuages (voir l'Everest doit sans doute se meriter au prix de 20 jours de trek au Nepal!) Notre consolation fut tout de meme la vue splendide sur le Kachenjunga!



Le dernier jour, les commerces reouvrent enfin et nous nous offrons le luxe d'un bon restaurant. Au menu, poulet marine au yahourt et cuit au four "tandori", un delice d'autant plus que les frites qui l'accompagnent sont un delice. Nous avons aussi visite le zoo local, un projet qui vise a proteger les especes menacees de l'Himalaya ; et il faut bien le dire, la seule opportunite de les voir.



Notre dernier train indien nous amena a Calcutta pour 24h dans cette ville enorme et malodorante.



Heureusement c'est dimanche, le traffic est attenue. Nous retiendrons une visite et une rencontre. D'abord le temple de Kali (dont la ville tire son nom). Cette deesse est encore une manifestation dechainee de la femme de Shiva (rien a voir avec le chanteur donc!). Elle reclame des sacrifices sanglants d'animaux (chevres egorgees et depecees au pied des pelerins). La devotion des fideles se traduit par beaucoup d'agitation, des bousculades, des cris, des jets d'offrandes... Nous sortons de la quelque peu ebetes. A notre retour a l'hotel, la porte ouverte d'un temple protestant nous conduit a la rencontre de Johnny. Comme l'idole des jeunes, il a les cheveux longs (mais pas les idees courtes) et aime pousser la chansonnette ! En sa qualite d'organiste, il invite les gens de passage a l'accompagner de leur organe vocal sur des tubes de variete internationale.



Helene et Marielle s'y sont essayees pendant qu'Olivier filmait l'evenement (DVD en vente a notre retour!). Le lendemain, il est finalement temps de quitter l'Inde pour poursuivre notre tournee mondiale en direction de la Thailande.
" S'il n'y pas de rencontres et seulement des rendez-vous, ceux que nous avons eu a Darjeeling etaient pour le moins complementaires et, je trouve, representatifs de l'humanite : des jeunes passionnes par leur metier, des moins jeunes epanouis dans leur spiritualite et chacun avec une personnalite bien differente... J'evoquerai plus particulierement le rendez-vous que nous eu avec Tsewang autour d'une tasse de the. Je le remercie pour sa patience et pour tout ce qu'il nous a appris sur sa pratique spirituelle empreinte de compassion." Marielle

''J'ai ete particulierement touchee par les actions menees par Rachel, entre autres, elle s'occupe des femmes brulees dans un hopital a Benares. Ces femmes sont immolees par leur belle famille (mari, belle mere...) car la dot n'a pas ete versee, elles viennent donc passer leurs dernieres de vie au mourroir ou des infirmieres leur accordent les derniers soins, Rachel leur recite des mantras afin d'apaiser leurs douleurs....chapeau bas a Rachel!'' Helene

" Les Nepalais ont un sens particulier du sacre. Chaque asperite dans la rue est susceptible de devenir un autel, un liguam (protuberance sacree symbole de la fecondite de Shiva) ou une autres idole. Ici, c'est l'omnipresent dieu elephant Ganesh qui se manifeste spontanement Il fallait vraiment le deviner..."


Si nous n'avons appele personne a Katmandou, c'est sans doute que nous ne savions pas par quel bout vous joindre ! Gageons que les telecom et les connexions internet soient meilleures en Asie du sud est!



lundi 10 novembre 2008

Mystique et Mythique...

Apres 15 jours dans le Spiti ou dans le Rajasthan (voir messages precedents), nous nous sommes retrouves a Benares .
C’est une des villes saintes les plus importantes de l’Inde. Pour cause, c'est la ville du dieu Shiva. De plus, elle est traversee par le dieu fleuve, le Gange.
Nous sommes arrives apres la mousson mais on en voyait encore la trace. La couche de limon accumulee sur les berges atteignait plusieurs metres et des employes travaillaient a longueur de journee a leur nettoyage.


Ces "Ghats" (berges amenagees) sont tres animes. Quotidiennement, toutes les scenes des plus banales aux plus sacrees s'y deroulent : toilette et ablutions, on lave son linge, on donne leur bain aux buffles, certains font leur gymnastique, d’autres prient et font des offrandes.





Tous les soirs, sur le ghat principal, de grandes ceremonies rassemblent fideles et touristes sur fond de musique ennivrante.



Il est de bon augure de mourir (pour un hindou) car cela procure un meilleur karma pour la vie a venir.
C'est donc un lieu ideal pour derniere demeure. Parmi tous les endroits des berges, les ghats de cremations sont certainement les plus prenants. Ici, on vend du bois aux familles pendant qu'on amene les corps precedemment baignes dans le Gange puis emmaillotes de tissus chatoyants. Au passage, les chevres et les vaches se delectent des colliers de fleurs poses sur les defunts. Enfin, le fils aine, la tete rasee et habille de blanc, met le feu au bucher, qui se consume a un etage different selon que l'on appartient a une caste plus ou moins elevee.




En Inde le defunt est brule dans les 24h qui suivent son deces. Les femmes proches du defunt, jugees trop sensibles, ne peuvent assister a la cremation de peur que leurs larmes nuisent au karma du mort (ou que de desespoir elles se jettent dans le bucher de leurs maris). Les enfants, les femmes enceintes, les saddhus (ascetes) et les personnes piquees par un serpent (l'attribut de Shiva) sont jetes directement dans le fleuve car leurs ames n’ont pas besoin d’etre purifiees par le feu.


Inutile de dire que ces rituels de cremation nous ont fortement impressionnes (on brule de 200 a 250 corps par jour et 24h sur 24h).
Le lendemain, nous avons embarque a l’aube sur le fleuve. D’abord embrumee, la ville s’est rapidement animee des les premiers rayons du soleil.




Est-ce en raison de la “purete” de cette ville, ou de la salete de son fleuve qu’a Benares nous sommes tombes tous les trois malades…..?

Direction donc le grand air des montagnes nepalaises, histoire de se refaire une sante!
Nous quittons l’Inde en premiere classe et arriverons deux jours plus tard a Pokkara. Nous decidons d’effectuer un “trek”. Peu entraines, nous commencons par une balade a la pagode la paix : après avoir traverse les rizieres et les forets, nous decouvrons un gigantesque monument bouddhiste destine a promouvoir la paix dans le monde.



Nous sommes arrives a Pokkara en pleine fete de Tihar: elle dure cinq jours et les premiers jours sont consacres a l’adoration de certains animaux. Pour preuve, voyez les chiens, les vaches et les buffles maquilles et decores de guirlandes de fleurs!


Le dernier jour de la fete, les soeurs doivent offrir des petits presents a leurs freres qui en retour leur donneront un peu d’argent. Les rues sont animees par les groupes de chanteurs et danseurs voulant gagner ainsi quelques roupies.
Mais nous, nous ne sommes pas venus la pour nous amuser mais randonner!
Nous partons donc pour un trek de cinq jours.



Premier jour: Nous debutons de Naya Pul direction Ulleri, une marche de 1000m de denivele qui s’acheve par l’ascension d’une heure et demie d’un escalier assez raide. La promenade est agreable et ensoleillee mais nous voici arretes par un barrage de “dangereux” mercenaires-chanteurs cherchant a nous dilapider de quelques roupies en raison de la fete de Tihar! Les chansons traditionelles qu'ils chantent, entendues a moultes reprises, nous hanteront pendant toute la duree de la randonnee.



Nous ne sommes pas mecontents d’arriver a l'auberge.



Nous nous regalons d'un delicieux chowmein (pates rissolees aux legumes) et de droles de frites! (morceau de fromage de yak).



Deuxieme jour: on prend le rythme en se levant a 5h afin de prendre notre petit dej avec le lever du soleil! Le repas compose de the, omelette et pain tibetain (un genre de gros beignet) est consequent afin de nous donner des forces pour atteindre des sommets.



Nous arrivons apres quelques heures de marche a Ghorepani, a 2800m d’altitude. Et comme il est bon de se rechauffer autour du poele après une douche chaude (miracle!). Ce jour-la, nous battons des records en nous couchant a 19 h tapantes!!
Troisieme jour: Apres neuf heures de sommeil, nous nous engageons de nuit sur le chemin de Poon Hill. Apres une rude grimpee de 1,5 km, nous arrivons a ce promontoire de 3208m qui offre une vue epoustoufflante sur les pics enneiges de l’Annapurna (8090m, mais on voit surtout sa face sud), du Macchapucchhre (6997m), et Dolaguiri (8167m).



Le soleil leve, nous rejoignons l’hotel pour prendre un bon repas avec des amis de passage(compose de the,omelette et pain tibetain...comme tous les jours) car la journee n’est pas finie !



Nous marchons plusieurs heures en traversant des champs de "cotons" indiens, sur les sommets des collines, au bord des rivieres et a travers une foret digne d'une jungle aux couleurs flamboyantes.


Nos sacs a dos nous font parfois un peu mal et ralentissent notre progression. Mais nous ne sommes pas a plaindre a cote des porteurs qui ravitaillent les villages ou transportent les bagages de randonneurs. Certaines cargaisons depassent facilement les 50 kg...
Ainsi quelques fois, nous croisons des petites « meres porteuses » ou des « papas poules » !...


Nous arrivons a Chuile: magnifique esplanade qui domine la vallee. Apres le traditionnel repas du soir compose de soupe de nouilles, nous nous couchons avec les poules apres un superbe coucher de soleil a l'ambiance insolite.


Le quatrieme jour, leves comme toujours avant le chant du coq, nous poursuivons notre route a flanc de collines, au milieu des cultures en terrasse.


En passant par Jinu, nous profitons d’une source d’eau chaude pour detendre nos muscles.


Pas le temps de trainer, il nous faut continuer...
Arrives a New Bridge , nous realisons qu’il nous reste 5h de marche pour finir la boucle. Pris de pitie pour les cloques d’Helene, nous nous posons la jusqu’au lendemain. Le dernier jour, après le traditionnel petit dej, nous marchons tranquillou et presque sans effort a travers les villages pittoresques de la vallee.

Rentres a Pokkara, nous reprenons des forces autour d’un steak (et oui! Il y en a ici!). Puis nous ne chomons pas : on refait les sacs pour partir le lendemain matin vers Katmandu par le bus de 7H pour d'autres aventures...

« Sur les ghats de Benares, comme partout en Inde, beaucoup de piete et de ferveur...Les offrandes aux dieux se veulent quotidiennes et le dieu Gange n’echappe pas a cette tradition. Pour cela, les indiens confectionnent de petites embarcations composees de fleurs et de bougies. Ou vont-elles ? Je l’ignore, mais j’ai trouve tout a fait charmants ces petits equipages qui de jour comme de nuit voguent a destination de nulle part. » Marielle


" Boire l'eau du Gange. Ce serait une idee plutot suicidaire. 30 egouts s'y deversent rien que pour Benares. 1 500 000 bacteries coliformes fecales pour 100 ml d'eau alors que la norme est de 500... Sans parler des cadavres qui y flottent. N'empeche que toutes les familles s'adonnent a la lessive et au plaisir du bain ici meme. Nous ne nous y sommes pas risques, rassurez-vous. Notre voyage doit pouvoir continuer dans de bonnes conditions." Olivier


"Vous vous souvenez d’Heidi? L’histoire d’une petite bergere dans la montagne? Et bien a Chuile, c ‘etait la meme ambiance: le calme, la montagne, le poele…. Il ne manquait plus que les moutons!" Helene


Ah oui ! Pour info: nous avons recule le billet pour la Thailande, nous arriverons le 17 novembre au lieu du 2.