Sur les conseils de Fred et de son ami Sok, le 9 janvier, nous partons vers le sud pour profiter du soleil et de la mer.
Pour une fois nous voyageons leger; nos gros sacs sont restes a Phom Penh. Nous nous posons a Kep dans l'auberge de Lida, une amie de Sok. Comme la plupart des hebergements en Asie du sud-est, les cloisons sont fines et permettent de profiter des discussions, de la musique et des reveils matin des voisins...
Un bruit inquietant nous reveille le premier jour, semblant de mauvaise augur : le vent se dechaine et fait trembler les cloisons de bois et de bambous. Serions-nous poursuivis par une "malediction" qui nous apporterait pluie et mauvais temps lorsque nous voulons profiter de la plage? (cf article sur Ko Phan Gan).
Finalement non, le ciel se degage et le soleil reprend ses droits. C'est ideal pour partir a la decouverte du coin, comme d'habitude, a velo. Comme le pays est plat, nous ne devons pas trop forcer sur les pedales meme si les chemins sont toujours parsemes de pierres et ornieres. Mais pour une fois des collines donnent un peu de relief aux etendues de rizieres.
Mais parlons un peu de la ville de Kep. Sous ses allures de "ville fantome" avec ses pavillons a l'abandon, l'ancienne Kep sur mer, fondee par les francais, exhale toujours le parfum de ses splendeurs passees. Le long de sa promenande en bord de mer, la ville renait petit a petit et efface les nombreuses a nnees de guerre qui l'avait plongee dans l'oubli.
Des personnes comme Soc, un jeune cambodgien dont la famille s'etait exilee en France, croit beaucoup en l' avenir de la station. Pour cela il deploie beaucoup d'energie dans le projet d'une ecole francaise pour les Khmers et les expatries.. Bonne chance a lui!
Un peu au large, une excursi on de choix s'offre a nous : l'ile aux lapins. Non pas qu'elle soit envahie par les rongeurs, l'ile tient tout simplement son nom de sa silhouette. La, il n'est plus question de malediction de mauvais temps ; nous pouvons profiter pleinement de ce petit paradis sur une plage desert en alternant baignade, sieste et observation des crabes. Plage et cocotiers au mois de janvier; c'est le pied!
La journee passe trop vite et nous regrettons presque de ne pas passer la nuit sur place. Il est 16h : c'est l'heure de reprendre le bateau. Le littoral, c'est evidemment synonyme de bons produits de la mer. Le marche aux crabes de Kep permet de deguster des crustaces a 5 $ le kg, ca ne se refuse pas! Quel plaisir de les decortiquer et de s'en regaler dans des paillottes animees par le passage regulier des rats, alors que les chiens repus ne semblent pas fairer grand cas de leur presence.
Pour manger encore moins cher, le marche populaire fait aussi bien l'affaire. On y trouve des plats traditionnels : le "amok" (curry de viande au poisson, aux legumes et au lait de coco), le "numbontchiok" (une soupe de nouilles au curry et au lait de coco) et pour le dessert, le savoureux " baemcrokmok" (un melange de douceurs arrose de lait de coco). Autant de delices pour les papilles!
Et qui rencontrons-nous dans ce lieu isole ?... Michelle et Yves ! Il etait temps ca faisait au moins deux jours que nous ne les avions pas vus!
A 25km de Kep, la ville de Kampot est celebre pour son poivre de reputaion mondiale. La cite a, parait-il, un charme desuet qui ne nous a vraiment pas interpele. C'est l'excuse idea le pour explorer encore une fois la campagne a velo. Et qui croisons avant de partir?... Michelle et Yves!
Cette fois le pretexte de la balade est la visite d'un temple loge dans une grotte: le Phnom Chhnork. Guides par les enfants du village, nous arrivons a l'entree du site bien gardee par d'etranges divinites a l'allure familiere: une rangee de Mannekenpis arrose un dauphin sous l'oeil amuse d'un grand noir affuble de lunettes aux airs de Mobutu. En arriere plan, l'effigie de la deesse de la terre rince ses cheveux et des guerriers posent fierement avec leur cheval. Ce spectacle est beaucoup plus etonnant que la grotte en elle-meme!
Sur le chemin du retour, le spectacle de la campagne et des villages au soleil couchant est un enchantement. Nous volons au passage de jolis instants de vie. Dans ces moments-la, nous sommes veritablement conscients de la chance que nous avons de faire un tel voyage.
Le lendemain, nous prenons le bus direction Phom Pemh pour retrouver une derniere fois Fred. Et avec qui partageons nous le voyage?... Michelle et Yves bien sur... Mais aussi par le plus grand des hasards : Julie et Alex (alias la ch'tite vadrouille), des lillois dont nous suivons aussi le tour du monde (cf le lien de leur blog en colonne de droite). C'est incroyable comme le monde est petit!
Une derniere soiree a Phom Penh, une derniere douce chaude, un dernier p'tit dej maison (pain perdu) et un dernier au revoir a Fred, et nous voila partis pour le site incontournable du Cambodge.
Visiter ce pays sans aller a Angkor, c'est comme le Caire sans ses pyramides, Paris sans sa tour Eiffel, Lille sans sa Grand Place, Dunkerque sans sa place Jean Bart, Bastogne sans son Mardasson, Remoulins sans son Pont du Gard, Geneve sans son jet d'eau, Hurgada sans concert de Casimir, la famille Durieux sans lala, la famille Hartman sans avoir a rentrer les vaches et la famille Kerckhove sans ses parties de belotes animees!
Nous profitons d'une pause durant le trajet pour deguster enfin un "mets de choix": des tarentules. Pour eviter trop de proteines, graines de lotus, ananas et mangues pas mures (on les consomme comme ca ici) sont les bienvenus. Au passage, nous pouvons observer les nombreuses pancartes didactiques, visant a promouvoir la prevention contre le SIDA, la consommation d'eau traitee, les soins a apporter aux bebes et le retour des armes (pres de 20 ans apres le fin des conflits...)
Pour une fois nous voyageons leger; nos gros sacs sont restes a Phom Penh. Nous nous posons a Kep dans l'auberge de Lida, une amie de Sok. Comme la plupart des hebergements en Asie du sud-est, les cloisons sont fines et permettent de profiter des discussions, de la musique et des reveils matin des voisins...
Un bruit inquietant nous reveille le premier jour, semblant de mauvaise augur : le vent se dechaine et fait trembler les cloisons de bois et de bambous. Serions-nous poursuivis par une "malediction" qui nous apporterait pluie et mauvais temps lorsque nous voulons profiter de la plage? (cf article sur Ko Phan Gan).
Finalement non, le ciel se degage et le soleil reprend ses droits. C'est ideal pour partir a la decouverte du coin, comme d'habitude, a velo. Comme le pays est plat, nous ne devons pas trop forcer sur les pedales meme si les chemins sont toujours parsemes de pierres et ornieres. Mais pour une fois des collines donnent un peu de relief aux etendues de rizieres.
Mais parlons un peu de la ville de Kep. Sous ses allures de "ville fantome" avec ses pavillons a l'abandon, l'ancienne Kep sur mer, fondee par les francais, exhale toujours le parfum de ses splendeurs passees. Le long de sa promenande en bord de mer, la ville renait petit a petit et efface les nombreuses a nnees de guerre qui l'avait plongee dans l'oubli.
Des personnes comme Soc, un jeune cambodgien dont la famille s'etait exilee en France, croit beaucoup en l' avenir de la station. Pour cela il deploie beaucoup d'energie dans le projet d'une ecole francaise pour les Khmers et les expatries.. Bonne chance a lui!
Un peu au large, une excursi on de choix s'offre a nous : l'ile aux lapins. Non pas qu'elle soit envahie par les rongeurs, l'ile tient tout simplement son nom de sa silhouette. La, il n'est plus question de malediction de mauvais temps ; nous pouvons profiter pleinement de ce petit paradis sur une plage desert en alternant baignade, sieste et observation des crabes. Plage et cocotiers au mois de janvier; c'est le pied!
La journee passe trop vite et nous regrettons presque de ne pas passer la nuit sur place. Il est 16h : c'est l'heure de reprendre le bateau. Le littoral, c'est evidemment synonyme de bons produits de la mer. Le marche aux crabes de Kep permet de deguster des crustaces a 5 $ le kg, ca ne se refuse pas! Quel plaisir de les decortiquer et de s'en regaler dans des paillottes animees par le passage regulier des rats, alors que les chiens repus ne semblent pas fairer grand cas de leur presence.
Pour manger encore moins cher, le marche populaire fait aussi bien l'affaire. On y trouve des plats traditionnels : le "amok" (curry de viande au poisson, aux legumes et au lait de coco), le "numbontchiok" (une soupe de nouilles au curry et au lait de coco) et pour le dessert, le savoureux " baemcrokmok" (un melange de douceurs arrose de lait de coco). Autant de delices pour les papilles!
Et qui rencontrons-nous dans ce lieu isole ?... Michelle et Yves ! Il etait temps ca faisait au moins deux jours que nous ne les avions pas vus!
A 25km de Kep, la ville de Kampot est celebre pour son poivre de reputaion mondiale. La cite a, parait-il, un charme desuet qui ne nous a vraiment pas interpele. C'est l'excuse idea le pour explorer encore une fois la campagne a velo. Et qui croisons avant de partir?... Michelle et Yves!
Cette fois le pretexte de la balade est la visite d'un temple loge dans une grotte: le Phnom Chhnork. Guides par les enfants du village, nous arrivons a l'entree du site bien gardee par d'etranges divinites a l'allure familiere: une rangee de Mannekenpis arrose un dauphin sous l'oeil amuse d'un grand noir affuble de lunettes aux airs de Mobutu. En arriere plan, l'effigie de la deesse de la terre rince ses cheveux et des guerriers posent fierement avec leur cheval. Ce spectacle est beaucoup plus etonnant que la grotte en elle-meme!
Sur le chemin du retour, le spectacle de la campagne et des villages au soleil couchant est un enchantement. Nous volons au passage de jolis instants de vie. Dans ces moments-la, nous sommes veritablement conscients de la chance que nous avons de faire un tel voyage.
Le lendemain, nous prenons le bus direction Phom Pemh pour retrouver une derniere fois Fred. Et avec qui partageons nous le voyage?... Michelle et Yves bien sur... Mais aussi par le plus grand des hasards : Julie et Alex (alias la ch'tite vadrouille), des lillois dont nous suivons aussi le tour du monde (cf le lien de leur blog en colonne de droite). C'est incroyable comme le monde est petit!
Une derniere soiree a Phom Penh, une derniere douce chaude, un dernier p'tit dej maison (pain perdu) et un dernier au revoir a Fred, et nous voila partis pour le site incontournable du Cambodge.
Visiter ce pays sans aller a Angkor, c'est comme le Caire sans ses pyramides, Paris sans sa tour Eiffel, Lille sans sa Grand Place, Dunkerque sans sa place Jean Bart, Bastogne sans son Mardasson, Remoulins sans son Pont du Gard, Geneve sans son jet d'eau, Hurgada sans concert de Casimir, la famille Durieux sans lala, la famille Hartman sans avoir a rentrer les vaches et la famille Kerckhove sans ses parties de belotes animees!
Nous profitons d'une pause durant le trajet pour deguster enfin un "mets de choix": des tarentules. Pour eviter trop de proteines, graines de lotus, ananas et mangues pas mures (on les consomme comme ca ici) sont les bienvenus. Au passage, nous pouvons observer les nombreuses pancartes didactiques, visant a promouvoir la prevention contre le SIDA, la consommation d'eau traitee, les soins a apporter aux bebes et le retour des armes (pres de 20 ans apres le fin des conflits...)
Le site d'Angkor est tellement vaste que 3 jours en Tuk Tuk et en velo ne suffisent pas pour en faire le tour complet. Neanmois c'est ideal pour apprenhender pleinement la splendeur et la grandeur de la capitale de l'ancien empire Khmer.
Du IXieme siecle au XIIIieme siecle, les Khmers ont etendu leur hegemonie sur la Thailande, le Vietnam et le Laos actuels. Les sommets qu'ils ont atteints en arts et en architecture font echo a leur puissance politique.
Leurs fresques finement travaillees depeignent souvent victoires et defaites militaires, historiques et mythologiques.
Du IXieme siecle au XIIIieme siecle, les Khmers ont etendu leur hegemonie sur la Thailande, le Vietnam et le Laos actuels. Les sommets qu'ils ont atteints en arts et en architecture font echo a leur puissance politique.
Leurs fresques finement travaillees depeignent souvent victoires et defaites militaires, historiques et mythologiques.
A l'epoque, l'hindouisme apporte par les marchands indiens etait la religion officielle (comme c'etait le cas dans toute l'Asie du sud-est). Nous retrouvons des figures familieres et pouvons reviser ce que nous avons appris en Inde (Brahma, Shiva, Vishnou et compagnie, plus des episodes de la saga epique du Ramayana). De nombreuses divinites feminines : les apsaras sont omnipresentes et joliment sculptees sur les parois des temples.
Le bouddhisme y a bien fait une incursion avant une resurgence hindoue, qui s'est complue a decapiter et a marteler les effigies de Bouddha. A la decadence de l'empire, le Bouddhisme plus populaire reprendra definitivement ses droits.
Si certains temples avaient ete laisses a la merci de la jumgle, beaucoup etaient toujours en activite lors de la soi-disant redecouverte du site par les francais au XIXieme siecle.
Si certains temples avaient ete laisses a la merci de la jumgle, beaucoup etaient toujours en activite lors de la soi-disant redecouverte du site par les francais au XIXieme siecle.
Des temples, il y en a a la pelle: des plus petits perdus en pleine campagne aux plus grands bien restaures pour accueillir les touristes en masse. Sur certains sites, l'emprise de la jungle est telle qu'on ne sait si c'est l'arbre qui tient le mur ou le mur qui soutient l'arbre.
Cet arbre-ci s´appelle un fromager. Allez savoir pourquoi.
Ici, c´est un ficus qui a fait ca ! Si vous en avez un a la maison, mefiez-vous. Ca peut etre tres dangereux !
Du reste, de nombreux temples ont ete construits en forme de montagne et entoures de douves pour symboliser le mont Meru (centre du monde et demeure des dieux hindous) et l'ocean primordial. Les bouddhistes y ont evidemment ajoute stupas et bouddhas.
Un incontournable de la visite est le temple du Bayon avec 216 visages aux sourires enigmatiques qui nous observent ou que nous soyons.
Et qui croisons- nous a la sortie?...
Deux sourires moins enigmatiques et plus chaleureux: Michelle et Yves !
Il y a evidemment le fameux Angkor Wat, le plus vaste edifice religieux du monde et la plus grande fierte du pays: son effigie est sur le drapeau et on retrouve son nom aussi sur des enseignes d'hotels jusque sur les canettes de biere.
Le Banteay Srei , un autre temple fameux et si raffine qu´on pense qu´il n´a pu etre realise que par des mains de femmes (Oui, Les "Godillots et sac a dos" savent aussi faire plaisir aux feministes).
Malraux y a derobe des statues dans les annees 20, bien avant d´etre enterre au Pantheon parmi les autres "Grands hommes, a la patrie reconnaissante"...
Neanmois bien qu'impressionnes, nous avons ete bien plus charmes par des temples de moindre envergure et moins frequentes.
Avec des super velos (pour une fois) pour essayer de trouver les plus petits temples perdus au milieu de nulle part. Pas evident d´affronter les pistes ensablees, mais il y a le sourire du gardien a l´arrivee, tout heureux de voir enfin des visiteurs...
On sculpte aussi la brique et des textes en sanskrit.
Quand le chemin emprunte n´existe plus, c´est parce qu´on y construit un terrain de golf.
Quand il s´agit de faire le plein, il ne faut tout simplement pas se tromper de bouteille : en haut, c´est l´essence et, en bas, c´est de l´eau.
Pour changer un peu, nous visitons un temple pour le moins hors du commun, le Kbal Spean: pas de mur, le sanctuaire est le lit d'une riviere sculpte de milliers de linga (symbole phallique de Shiva) et de representations de divinites. Mais il ne faut pas s'eloigner du sentier; la foret est toujours minee!
Un autre "danger" dans la region, c'est le tourisme en soi.
Touristes= dollars et on nous le fait bien comprendre (les distributeurs d'argent ne delivrent d'ailleurs que des dollars dans tout le pays). On nous voit venir de loin et on nous interpelle et on nous harcele pour nous vendre tout et n'importe quoi; et pour attendrir le client, les parents preferent envoyer, evidemment, leurs enfants...
Cet arbre-ci s´appelle un fromager. Allez savoir pourquoi.
Ici, c´est un ficus qui a fait ca ! Si vous en avez un a la maison, mefiez-vous. Ca peut etre tres dangereux !
Du reste, de nombreux temples ont ete construits en forme de montagne et entoures de douves pour symboliser le mont Meru (centre du monde et demeure des dieux hindous) et l'ocean primordial. Les bouddhistes y ont evidemment ajoute stupas et bouddhas.
Un incontournable de la visite est le temple du Bayon avec 216 visages aux sourires enigmatiques qui nous observent ou que nous soyons.
Et qui croisons- nous a la sortie?...
Deux sourires moins enigmatiques et plus chaleureux: Michelle et Yves !
Il y a evidemment le fameux Angkor Wat, le plus vaste edifice religieux du monde et la plus grande fierte du pays: son effigie est sur le drapeau et on retrouve son nom aussi sur des enseignes d'hotels jusque sur les canettes de biere.
Le Banteay Srei , un autre temple fameux et si raffine qu´on pense qu´il n´a pu etre realise que par des mains de femmes (Oui, Les "Godillots et sac a dos" savent aussi faire plaisir aux feministes).
Malraux y a derobe des statues dans les annees 20, bien avant d´etre enterre au Pantheon parmi les autres "Grands hommes, a la patrie reconnaissante"...
Neanmois bien qu'impressionnes, nous avons ete bien plus charmes par des temples de moindre envergure et moins frequentes.
Avec des super velos (pour une fois) pour essayer de trouver les plus petits temples perdus au milieu de nulle part. Pas evident d´affronter les pistes ensablees, mais il y a le sourire du gardien a l´arrivee, tout heureux de voir enfin des visiteurs...
On sculpte aussi la brique et des textes en sanskrit.
En chemin...
Quand le chemin emprunte n´existe plus, c´est parce qu´on y construit un terrain de golf.
Quand il s´agit de faire le plein, il ne faut tout simplement pas se tromper de bouteille : en haut, c´est l´essence et, en bas, c´est de l´eau.
Un autre "danger" dans la region, c'est le tourisme en soi.
Touristes= dollars et on nous le fait bien comprendre (les distributeurs d'argent ne delivrent d'ailleurs que des dollars dans tout le pays). On nous voit venir de loin et on nous interpelle et on nous harcele pour nous vendre tout et n'importe quoi; et pour attendrir le client, les parents preferent envoyer, evidemment, leurs enfants...
Pendant ces trois jours, nous nous sommes regales. Partant avant l'aube et de retour apres le coucher du soleil (soit 12 a 13h d'excursion par jour), nous rentrions couverts de poussiere et tombions de sommeil malgre le boucan incessant du bar de l'hotel, des discussions nocturnes des voisines un peu ivres, du reveil des voisins et des miaulements des chats en chaleur!!
Heureusement, 10 heures de voyage en bus a destination de Bangkok nous attendent le lendemain... Et l'on pourra en profiter pour se reposer!
"Avant de faire une balade a velo, on sait deja que l´on passera un moment inoubliable ! Inoubliable car les velos sont rarement a ma taille et me laissent toujours pendant quelques jours des douleurs aux genoux ! Souvent en mauvais etat, il n´est pas rare de s´arreter plusieurs fois en chemin pour remettre la chaine, gonfler la roue ou boucher un trou avec une rustine... Inoubliable car c´est l´occasion de se perdre dans des endroits ou l´on ne va pas en bus et ainsi, decouvrir des instants de vie des autochtones : mariages, funerailles, banquets... Souvent ca amuse la population de voir des etrangers a velo et l´accueil est toujours chaleureux... Il faut d´ailleurs avoir une main libre pour repondre en faisant signe aux tres nombreux "hello" des enfants au bord de la route. Inoubliables sont aussi les fins de journee ou fatigues, il faut pedaler pour rattraper le soleil et essayer de rentrer avant la nuit (les velos ne sont jamais equipes de dynamos). A Kampot, nous avons assiste a un magnifique coucher de soleil sur les plaines : le vert des champs, le rouge de la terre battue et le bleu des uniformes de ecoliers rentrant de l´ecole... Waouh ! Quel spectacle ! A Angkor, apres une journee a pedaler dans le sable, nous sommes rentres a la lueur de la lampe frontale d´Olivier en essayant d´eviter les ornieres de la route en mauvais etat. A mon avis, en juillet, j´aurai des mollets en beton et j´essaierai de ne pas perdre le pied. C´est decide, l´annee prochaine j´irai au boulot a velo ! " Helene
Heureusement, 10 heures de voyage en bus a destination de Bangkok nous attendent le lendemain... Et l'on pourra en profiter pour se reposer!
"Avant de faire une balade a velo, on sait deja que l´on passera un moment inoubliable ! Inoubliable car les velos sont rarement a ma taille et me laissent toujours pendant quelques jours des douleurs aux genoux ! Souvent en mauvais etat, il n´est pas rare de s´arreter plusieurs fois en chemin pour remettre la chaine, gonfler la roue ou boucher un trou avec une rustine... Inoubliable car c´est l´occasion de se perdre dans des endroits ou l´on ne va pas en bus et ainsi, decouvrir des instants de vie des autochtones : mariages, funerailles, banquets... Souvent ca amuse la population de voir des etrangers a velo et l´accueil est toujours chaleureux... Il faut d´ailleurs avoir une main libre pour repondre en faisant signe aux tres nombreux "hello" des enfants au bord de la route. Inoubliables sont aussi les fins de journee ou fatigues, il faut pedaler pour rattraper le soleil et essayer de rentrer avant la nuit (les velos ne sont jamais equipes de dynamos). A Kampot, nous avons assiste a un magnifique coucher de soleil sur les plaines : le vert des champs, le rouge de la terre battue et le bleu des uniformes de ecoliers rentrant de l´ecole... Waouh ! Quel spectacle ! A Angkor, apres une journee a pedaler dans le sable, nous sommes rentres a la lueur de la lampe frontale d´Olivier en essayant d´eviter les ornieres de la route en mauvais etat. A mon avis, en juillet, j´aurai des mollets en beton et j´essaierai de ne pas perdre le pied. C´est decide, l´annee prochaine j´irai au boulot a velo ! " Helene
"Dans le manuel du parfait touriste en Asie du sud-est, figure la regle selon laquelle, les femmes ne doivent "pas etablir de contact avec les moines", ceci afin de ne pas troubler leur attitude pieuse et meditative. C'est scrupuleusement que j'essaie d'eviter leur regard. Cependant, ignorant ou enfreignant ce precepte, quelques-uns, visiblement attires par les femmes, nous demandent de poser avec eux sur les photos et viennent bavarder avec Helene et moi. Olivier leur etant apparamment invisible.
Voir des moines fumer meme dans les temples est un spectacle qui me surprend egalement toujours autant... Il est difficile de lutter contre la nature humaine. Et les moines bouddhistes sont loges a la meme enseigne." Marielle
"Dans un voyage comme le notre, on se sent parfois completement en dehors du monde. En fait, nous sommes bel et bien dans le monde, mais dans une toute autre realite que celle dont nous avons l´habitude en Europe. C´est en voyant de temps en temps les informations a la television que l´on se rend compte le mieux de ce detachement. Remarque, quand on voit ce que les journaux ont a dire, on se passe volontiers des dernieres nouvelles de Sarkozy, Obama ou la crise politique en Belgique. Une realite a laquelle on ne peut pas echapper, c´est la crise economique. Les pays d´Asie du sud est sont directement touches par elle et leur developpement economique s´en trouve compromis. L´inflation bat son plein ; les prix ont grimpe de 20 % en moyenne au Cambodge depuis l´annee derniere. Nous pensions que les prix pratiques pour les repas etaient des "prix de touristes", mais les locaux paient de fait autant que nous. Et on se demande comment la plupart arrive a joindre les deux bouts. Un echos a ce que l´on entend en Europe...? Et nous dans tout ca ? C´est vrai que les prix ont augmente et que nous sommes souvent tres pres de nos sous pour tenir a notre budget. Mais dans ces conditions, nous mesurons pleinement la chance que represente le simple fait de realiser ce voyage. Et par ce blog, nous esperons toujours vous faire partager une part de cette chance..." Olivier
A tous les "ma tante" et les "mon oncle" qui vont bientot vivre au son des fifres et des tambours...
A Kep, j'ai trouve une vieille fourrure et un vieux plumeau.......ah quelle emotion de revetir cet accoutrement et de ressentir pour quelques secondes seulement un semblant de carnaval!!
A Dunkerque, la periode carnavalesque debute le 31 janvier avec le bal du chat noir et je suis de tout coeur avec vous mes amis les carnavaleux!!
Buvez un coup a ma sante et n' abusez pas des bonnes choses...c'est sur l'annee prochaine je me rattraperai!!
Gros gros Zotche