mardi 23 décembre 2008

Sabaidi !!!


Sabaidi !!! C'est comme ca que l'on se dit bonjour au Laos.

Lundi 8 decembre, nous traversons le Mekong pour arriver au nord de la republique democratique du Laos. Comme son nom ne l'indique pas, le pays est toujours une dictature ou seul le parti communiste a le droit de cite depuis 1975. Toutefois, les dirigeants ont vu les limites de ce regime et le pays s'ouvre petit a petit a l'instar du modele chinois : investissements etrangers (surtout chinois), tourisme, creation d'entreprises privees,...
Le Laos, peu peuple (6 millions d'habitants), reste pauvre et rural. Mais on sent que les conditions materielles s'ameliorent de jour en jour: routes, transports, television satellite, ...



Notre guide de voyage (edition 2008) nous avait prepare a ne pas trouver de distributeur automatique pour retirer de l'argent a notre arrivee. Mais le progres nous avait devance. Comme un euro equivaut a presque 11000 Kip, en un retrait, nous nous sommes retrouves millionnaires ! Beaucoup de zeros avec lesquels nous aurons parfois du mal a jongler (ca ne devrait plus etre le cas a notre retour de voyage, vu l'etat de nos finances!..)
Autre signe de progres, nous voyageons dans un minibus flambant neuf et tout confort (tele incluse) rien que pour nous trois et au meme prix qu'un bus gouvernemental. Et comble de notre surprise, la route est neuve et presque lisse !
Ainsi nous arrivons tranquillement a Luang Nam Tha, notre premiere escale au Laos.



Nous logeons a l'hotel Soulivong, ou on exhibe les portraits des camarades Marx, Engels, Lenine et Staline. La couleur est annoncee.
Peut etre a cause de l'ideal communiste, meme pour les douches, les couches les plus basses sont servies les premieres : impossible d'avoir de l'eau au second si quelqu'un se lave au rez de chaussee !
Pendant ce temps-la, les patrons semblent souffrir d'une reelle addiction a la television (chaines surtout thai et chinoises). Malgre cela, on s'y sent bien et nous disposons gratuitement de l'eau chaude a volonte pour le the et le cafe.

Nous bravons le froid et la grisaille (moins de 15 degres, tout de meme !) pour decouvrir cette petite ville de province.
Est-ce l'influence des anciens colons francais ou la rigueur communiste? En tout cas, le plan de la ville est bien quadrille et n'importe quelle rue est large comme une avenue.



De plus, comme il y a tres peu de trafic sur les routes, le pays est un havre pour les cyclistes.
Nous enfourchons donc notre moyen de locomotion prefere. Et comme nous ne sommes pas un paradoxe pres, dans un pays d’extreme gauche, on roule a droite (c’est le premier pays depuis notre depart).
En chemin, nous croisons d'autres cyclistes (locaux ou etrangers) et pas mal de tracteurs "dernier cri". Mais le vehicule franchement "bat" et signe de progres, c'est le scooter flambant neuf.




Une fois sortis des routes principales, les chemins sont cabosses et il faut bien se cramponner a son velo. Par contre, c’est la le meilleur moyen de gouter a la legendaire tranquillite du pays, a tel point que le rythme du velo parait parfois trop rapide. Dans les villages, nous sommes etonnes de voir le nombre de jeunes enfants, meles a une multitude de chiots, de porcelets, de poussins et de canetons… Ca grouille, c’est vivant, c’est plaisant !



De retour de la cascade locale, nous nous aventurons a travers les rizieres.
Le chemin s’evanouit dans une foret plutot deconcertante : des cabanes colorees, dans un imbroglio de cordages et de drapeaux, parsemees au milieu des arbres, nous donnent une impression etrange et derangeante. Comme la region est fortement animiste, nous pensons avoir atterri dans une foret aux esprits et repassons dans notre tete les horribles images du film “Le Projet Blair Witch”. Dans un silence de mort, nous rebroussons chemin, heureux de retrouver chiots, porcelets, poussins et canetons…
Nous apprendrons plus tard qu’il s’agissait d’un cimetiere animiste. Mais ca ne nous a pas rassures pour autant !



Avant le coucher du soleil, c’est l’heure du bain dans la riviere, du delassement et des parties de katow (volley joue avec les pieds, tres populaire ici, comme en Thailande sous le nom de takrow). Les Francais ont aussi laisse un jeu de boules bien connu, qu’on appelle ici “petang”.




Le trek que nous n’avons pas fait dans le nord de la Thailande, nous avons attendu le Laos pour le realiser. Luang Namtha est un point de depart ideal a proximite d’un parc national.
Nous demarchons les agences pour trouver la formule qui conviendra a la fois a nos attentes et a notre budget. En effet, les prix ont, encore une fois, anormalement augmente depuis la parution de notre guide de voyage. Qu’a cela ne tienne, Helene embrigade un couple de Coreens, qui n’etaient pas arrives a pied par la Chine…(Trouvez la contrepetrie, pas specialement de bon gout)… mais bien en bus. De fait, les prix diminuent en fonction du nombre de participants au trek. Nous ne regretterons pas cette concession, car la compagnie de Minha et Seo fut tres agreable.




Pour eviter les debordements comme dans le nord de la Thailande, la region se developpe sous le signe de l'eco-tourisme. Les groupes de randonneurs sont limites a 8 personnes pour un impact touristique minimal dans les villages traverses. Une partie de l'argent leur est reverse pour leur developpement. Un guide specialement forme nous encadre pour nous expliquer aussi bien les vertus des plantes de la jungle que les moeurs et coutumes des villageois (et evidemment nous orienter dans l'entrelacs des sentiers).

Avant de partir, un passage oblige au marche (et Dieu sait que nous aimons les marches !) afin de nous ravitailler...
Les marches laos sont un peu moins colores, riches et frequentes qu'en Thailande mais de belles surprises nous attendent : nous retrouvons avec plaisir les fameuses bouchees a la noix de coco et des saveurs francaises (baguette, pain d'epices, viennoiseries,...mais toujours pas de fromage !). Pour les plus excentriques, on peut toujours trouver des blattes (vivantes a preparer chez soi) ou un ecureuil a rotir.



Ces trois jours de randonnee au coeur de la jungle nous ferons passer par des paysages varies, depuis la foret dense encombree de lianes et de bambous jusqu'aux cultures d'heveas (encore des investissements chinois) en passant pas de jolis panoramas.





Le rythme de marche n'avait rien a voir avec celui de notre trek au Nepal. Nos guides, Eff et Ey, semblaient preferer les pauses a l'effort de la marche.
Cela etant, nous devons reconnaitre leurs talents culinaires et leurs connaissances en botanique. Ainsi, avec ce qu'ils nous ont appris, si nous nous perdons dans la foret, nous pourrons toujours nous nourrir de pousses de bambous parfumees de coriandre et cardamome, et saurons avec quelles plantes soigner la malaria, une diarrhee, une gueule de bois ou meme favoriser une montee de lait chez une trop jeune maman.



C'est parfois rigolo de jouer les apprentis "Rambos"!


Tous les midis, nous pique-niquions sur des feuilles de bananiers qui servaient a la fois de table, de chaises et d'assiettes. Nous ne nous encombrons pas non plus de couverts pour deguster le traditionnel riz collant agremente de courge, poulet, boeuf seche, haricots et de quelques surprises : des fleurs de bananiers (delicieux!) et des pousses de rotin (pas terrible, on prefere s'asseoir dessus!).
Au passage, une grand merci a notre sponsor non officiel : la solution hydro-alcoolique Manugel, qui nous permet de manger avec des mains propres en tous lieux et en toutes circonstances... "Avec Manugel, nos mains sont toujours propres et belles !"



En fin d'apres-midi, nous traversions des champs et des forets cultivees, autant d'indices annoncant la proximite d'un village, notre point d'attache pour la nuit.
Avant d'entrer dans un village, notre guide nous donnait des instructions bien utiles:
- comment dire bonjour dans la langue du village,
- demander l'accord des personnes avant de les photographier,
- ne pas distribuer de bonbons, argent, stylos... pour ne pas pervertir la relation avec les visiteurs comme on l'avait parfois senti sur les chemins du trek nepalais. Les dons eventuels sont a transmettre au chef du village qui saura les repartir equitablement.
- a ces recommandations, s'ajoute une serie de conduites a tenir, que l'on retrouve affichees dans toutes les auberges (ne pas toucher la tete des enfants, consideree comme le "temple" du corps, ne pas toucher les objets religieux, enlever ses chaussures en rentrant dans un temple ou dans une maison, avoir une tenue vestimentaire decente...).



Nous sommes alors prets pour LA rencontre ; et la premiere rencontre fut une veritable surprise.
Plutot que de se sentir dans la peau de touristes qui viennent decouvrir des ethnies locales, nous avions l'impression d'etre nous-memes l'objet de toutes les curiosites, tels des extraterrestres fraichement debarques. Et pour cause, moins de dix groupes de randonneurs avaient fait escale jusque la dans ce village. Des notre arrivee, on nous installe sur des tabourets devant la maison du chef et un attroupement de femmes et d'enfants viennent voir a quoi ressemblent de vrais "Falangs" (un terme qui signifie "Francais" et, par extension, tout etranger). Il faut dire qu'ils avaient devant eux un beau panel de Falangs, entre des Coreens a l'air familier, des Francaises a la taille impressionnante et un Belge au teint mediterraneen. Nos nez semblaient particulierement attirer leur attention.
Apres s'etre regardes un bon moment en chien de faience, l'appareil photo devient un moyen de communication et la glace est rompue.



Pendant ce temps-la, les hommes, qui avaient deja vu des Falangs a la ville, s'affairaient a la construction d'un gite d'accueil pour les futurs randonneurs. A defaut d'auberge, ce soir-la, nous coucherons dans la maison du chef.




Ce premier village est peuple de Lantham, une ethnie venue du sud de la Chine, toute proche. Ici, les femmes portent le vetement traditionnel : une tunique et un pantalon court d'un indigo tellement fonce qu'il semble noir. Inutile de vous dire que les tissus sont fabriques sur place ; la teinture est extraite de racines d'un arbrisseau du coin. Elles portent aussi de magnifiques boucles d'oreilles en argent. Pour saluer tout ce petit monde, on dit "Nian kon".


Vers 16 heures, peu avant le coucher du soleil, c’est l’heure du bain dans la riviere bien fraiche : un moment d’intimite que l’on partage ici collectivement. Avant le repas du soir, c’est l’occasion de partager encore quelques instants avec les enfants, qui sont devenus nos copains d’un jour.



Nous nous couchons avec les poules, l’absence de lumiere aidant, pour nous reveiller au chant des coqs. Des coqs pour le moins detraques…qui commencent a chanter et a se repondre en plein milieu de la nuit jusqu’aux premieres lueurs du jour. Viennent ensuite les choeurs de chiens, de canards, puis les grognements des cochons (a ne pas confondre avec les ronflements du voisin !). L’animation du village vient enfin ponctuer ce concert trop matinal (vive la ville !).


Avant de reprendre la route, l’inspection de l’ecole du village s’impose. L’equipement est basique, mais les classes sont peu chargees et nous ne sommes pas depayses par l’atmosphere qui y regne.



C’est reparti pour une journee de marche (pas trop intense), et de pauses, vers notre prochaine etape pour la nuit.
En chemin, nous rencontrons des paysans occupes au battage du riz ; et la vue des poinsettias (roses de Noel) nous rappelle que la saison des fetes est proche et qu’il doit faire bien froid chez nous.



L’arrivee au second village s’est deroulee de la meme facon que la veille. Meme si l’accueil etait plus souriant, on sentait toujours de la distance et de la curiosite. Toutefois, les habitants avaient l’air moins perturbes par notre presence.



Ici, il faut dire “nian niong” pour “bonjour”, car nous sommes chez les Hmongs. Ici, pas d’habits traditionnels, mais des coutumes bien vivantes : on s’entraine d’arrache-pied a la toupie pour la fete du nouvel an local, histoire d’etre le meilleur au concours organise. Seo et Olivier s’y sont essayes mais n’ont pu rivaliser avec des “professionnels” ages de 5 ans tout au plus.



Ici, pas de riviere ; on se lave au puits. Et nous dormions cette fois dans un gite specialement reserve pour nous.
Pour le repas du soir, nous avons mange un coq plutot coriace : un vieux de 3 ans qui n'aura pas la chance de chanter et nous deranger cette nuit-la. Mais il en restait beaucoup d’autres dans le village pour troubler notre sommeil…

Sortis du lit par le concerto habituel des animaux, nous pouvons profiter du charme de ce hameau, qui s’eveille peu a peu dans la brume matinale.





Avant de partir, nous passons a cote de la plantation d’ananas pour visiter a nouveau l’ecole du village. Toujours aussi simple, mais avec une particularite bien lao : le peid du mat, qui porte le drapeau, est decore (avec beaucoup de gout) de bouteilles de la biere nationale, la Beerlao. Un bel exemple pour la jeunesse !



Que ce soit dans le village Lantham ou chez les Hmongs, nous n’avons croise a notre arrivee que des enfants, des femmes et quelques vieillards. Les jeunes et les hommes etaient pour la plupart dans les champs pour terminer la recolte du riz.
Nous sommes encore une fois impressionnes par le nombre d’enfants et de petits animaux qui animent la vie des villages. Et malgre une certaine pauvrete, la proprete est de mise jusque dans les toilettes (a la turque). Difficile de ne pas comparer avec les memes lieux en Inde ou au Nepal.

Tous ces villages sont aussi principalement animistes. A l’entrée des forets, on trouve souvent de petites constructions en bois dediees aux esprits. Les habitants s’y rendent a l’occasion, en compagnie du chamane, pour sacrifier un animal en echange d’une protection ou d’une guerison.



Le dernier jour, c’est la tete pleine de ces images et de ces rencontres que nous abordions la marche. Difficile de ne pas se rememorer tous ces moments et de ne pas penser que 3 jours, c’est trop court. Les collines recouvrent pres des ¾ du Laos et abritent 48 ethnies differentes : ca en ferait de belles et longues randonnees...



Pour occuper nos esprits, notre guide nous avait prepare ce jour-la quelques devinettes auxquelles nous repondions par d’autres enigmes. En passant pres d’un champ, il interpelle aussi les travailleurs, ravis de faire une pause pour venir voir a nouveau a quoi ressemblent des “Falangs”. Puis nous profitons des derniers paysages avant la derniere epreuve, peu rassurante, de la traversee de riviere sur un radeau de bambou.



Mais tout le monde est revenue sain et sauf a la ville, ou nous retrouvons le “luxe” de l’auberge des camarades Marx, Engels, Lenine et Staline. Nous retrouvons aussi le marche de nuit, auquel nous avions pris l’habitude de deguster un Khao Soi (potage de nouilles, viande hachee et legumes) et des bananas grillees a la noix de coco.


Le lendemain matin, les chants des coqs ont laisse la place a la radio d’etat diffusee sur haut-parleurs, et qui se charge de nous reveiller en faisant tinter les cloches entre ses bulletins d’information.

Il nous restait 2 choses a faire avant de partir : acheter nos billets de bus, et visiter les quelques vestiges notoires.
Alors que nous achetions les billets a la gare routiere, nous cherchions desesperement un telephone fixe pour reserver un hotel. Sans succes ! Ici, on est passe directement du “rien du tout” au telephone portable, sans passer par la case fixe…
Et pendant ce temps, le son de la television de la salle d’attente qui passait des publicites de produits pour se blanchir la peau (un must en Asie du sud-est), etait couvert par la voix peu harmonieuse d’un chanteur de Karaoke.
Amuses par cette musique, nous nous approchons du lieu du mefait, un bar-restaurant a une centaine de metres de la.
Comme c’est samedi, jour de conge, les Laos se rassemblent souvent pour manger, et surtout boire et danser. Il est midi quand nous arrivons, et les participants sont deja trop saouls (a la Beerlao et au Whisky) pour continuer a danser, n’ayant visiblement pas porte beaucoup d’interet au banquet. Alors que la plupart rentre peniblement chez soi, une poignee d’irreductibles nous invite toutefois a partager un verre et a danser a la mode du pays : les hommes face aux femmes, on se dehanche tranquillement, en tournant doucement les mains, tout en souriant a ses comparses. Et pendant ce temps-la, le chanteur, peut-etre le plus saoul de tous, accompagne de synthe et boite a rythmes, redouble de vociferations, comme si la salle etait comble et l’ambiance a son paroxysme. Un bon moment de rigolade!


Quant a la visite de temples (incontournable ici aussi!), nous en avions déjà vu un en construction precedemment, signe que l’ouverture du regime lao ne se fait pas qu’au niveau des entreprises et du tourisme. La, les offrandes sont derisoires, mais bien presentees : des billets de 100 kip (0,01 euro) plies en cocarde ou de 50 kip, en forme de papillons…
De retour d’un autre temple, nous avons encore fait une rencontre interessante et cocasse : Seing, un ancien professeur de Francais reconverti en electricien (“car l’enseignement ne paye pas”). Autour d’un verre de lao lao (un alcool de riz appele aussi whisky lao), dont il avait sans doute un peu abuse, il nous fit part de son amour pour la langue de Moliere et pour la chanson francaise. Ainsi, nous avons eu droit a une belle interpretation d’un “tube” de Frederic Francois (“La femme de mon ami”) avec un regard et une voix de rockeur, tout en mimant d’une main le jeu de la guitare electrique. Un vrai personnage qui marque les esprits, a l’instar des expressions toutes faites dont il ponctuait chacune de ses phrases (“c’est comme ca”, “c’est pas grave”, “c’est possible”, “c’est la vie”), souvent sans aucun rapport avec son discours.


"Tous les soirs de notre trek, nous avions rendez-vous avec le chef du village pour de petites seances de questions croisees bien interessantes. On y apprend que le chef est toujours elu pour 3 ans. Ce qui explique la jeunesse de certains. Nos questions portaient evidemment toujours sur les moeurs et coutumes du village : le mariage ; le role des femmes, des hommes, des enfants et des vieillards dans la societe ; les moyens de subsistance ; ce qu'ils pensent des randonneurs,...
Ainsi, on apprend que les femmes et les vieux s'occupent du village pendant que les hommes travaillent au champ pendant la saison des pluies et s'occupent a la cueillette et a la chasse quand la culture du riz est terminee. Les chefs demandent aussi que des chemins de randonnee traversent leur village pour les differentes retombees economiques et l'ouverture que cela apporte. Ainsi, pour le second village (sans acces a la route), le chemin a ete cree a cet effet, offrant une nouvelle voie de communication avec l'exterieur.
Encore plus interessantes etaient leurs questions : le mariage, le travail dans nos societes. Ou bien quelles sont nos motivations a voyager... Nos reponses surprennent, interpellent et font parfois rire. " Olivier

” Le Laos est l’un des pays les plus pauvres au monde. La pauvrete comme on se l’imagine, je ne l’ai pas vue… En traversant les differents villages dans le pays, on croise des enfants qui n’ont pas de velo, de ballon, de play-station, mais qui, avec un baton et une roue, s’imaginent etre au volant d’une moto, d’autres jouent aux billes avec des graines, les plus casse-cous grimpent aux arbres… Ces enfants n’ont pas grand chose (compare a la France !) mais leurs sourires, leur joie de vivre sont leur vraie richesse.” Helene

”Les voyages sont souvent faits de rencontres et parfois bien jolies…
Il y a d’abord eu ici Renaud : un prof en voyage qui ecrit des histoires pour enfants au fil des pays traverses… Un beau projet qui nous a fait rever l’espace d’une soiree !...
Et puis bien sur, il y a eu Minha et Seo, nos compagnons de trek…: hyper-stresses par leur travail (au point de s’en rendre veritablement malades), nos deux amis sont aujourd’hui autour du monde en quete du bonheur des hommes…”Qu’est-ce qui rend les gens heureux" au Laos, en Iran, en Espagne, au Paraguay ?…” Marielle


Nous terminons ce message par un avis de recherche :
”Joli coq, haut sur pattes, comme tous les gallinaces du Laos. Disparu d’un village Hmong apres le passage d’un groupe de 5 etrangers.
Recompense assuree : un nouveau radio-reveil ou l’integrale de Frederic Francois.”



Une devinette pour les fetes !

Comme c'est le temps des fetes, un peu d'amusement.
Et pour cela, nous vous proposons un rebus...
C'est pas un blog de profs pour rien !

A vous de jouer :

1.

2.


3.

Mon. ton, son
Ma, ta, sa
Notre, votre, leur,
........., vos, leurs

4.

C'est tres difficile !!! Mais pas trop quand meme...
Alors, si vous avez trouve la reponse, n'hesitez pas a nous repondre en laissant un commentaire (il faut cliquer sur "Commentaires", ici en bas).
Les gagnants auront droit a boire une coupe de champagne a notre sante et a une reponse personnalisee (on n'a plus de photos dedicacees).

On vous embrasse.
A bientot !