jeudi 12 février 2009

Le Nouveau Monde

Le voyage de Hong Kong a Mexico fut ce qu’on pourrait appeler le “jour le plus long”. Non seulement parce que la distance parcourue etait enorme et le temps de vol tres long. Mais surtout parce que, par le jeu des changements de fuseaux horaires, notre journee du 3 fevrier a dure 40 heures. Nous avons meme ete gratifie d’un second lever de soleil en traversant le Pacifique et avons atterri a Los Angeles, le meme jour, une demie heure plus tot que notre depart de Hong Kong. Ainsi en ayant decolle a 8h30 de Chine, nous sommes arrives a Mexico a 16h. Mais quelle deception de ne pas y trouver de repas aussi bon durant ces vols que lors de ceux pour l'Inde ou la Thailande ! Aussi, au lieu de disposer d'un petit ecran personnel pour choisir nos films, c'etait sur grand ecran que nous devions supporter des reportages sur une quelconque top model. Bref, on changeait bel et bien de monde...


Entre une nuit a l'aeroport de Hong Kong et diverses escales...



Entretemps, c’est une impression tres etrange de se retrouver sur le sol japonais ou americain durant nos escales a Tokyo ou Los Angeles, et voir quelques instants seulement quelques habitants, et juste le tarmac de pays que nous ne visiterons pas.
Securite oblige, nous avons tout de meme pu discuter avec les douaniers americains puisqu’il a fallu obtenir un visa, et debarquer, puis reenregistrer les bagages (etre inspecte aussi pour Marielle et Olivier : ils ont ete tires au sort pour une fouille), et ce, juste pour 2h de transit dans l’aeroport.


... avant d'arriver a Mexico !

Arrives a Mexico, pour la premiere fois, nous avons bien compris ce que signifie “la fatigue due au decalage horaire”. En fait, nous etions completement decales et avons passe la journee suivante a dormir en attendant l’arrivee du quatrieme laron de notre periple, Olivier Rossi (appelons-le Olivier R pour ne pas confondre dorenavant avec Olivier H). Nous l’attendions avec impatience, apres 5 mois de voyage. Et comme c’est un farceur (il a failli annuler son voyage au dernier moment), son avion a d’abord ete retarde puis simplement annule, nous laissant desempares et imaginant les pires scenarios dans le froid de l’aeroport. Il est toutefois bien arrive, et en un seul morceau. Il avait simplement ete redirige vers un autre vol.



Nous voici donc tous les quatre a l'hotel Isabel, dans une chambre suffisamment grande pour contenir une classe entiere. Nous y dormons comme des bebes... c'est a dire impossible de faire une nuit complete, decalage horaire oblige ! Alors, on se reveille vers 3-4h du matin et on attend... que le soleil se leve... qu'Olivier R se reveille a son tour (il lutte contre un decalage horaire different du notre)... et que le Cafe Popular ouvre, vu que c'est la que nous avons tres vite pris l'habitude de debuter nos journees par un bon petit dejeuner. Ce cafe est si populaire qu'il faut souvent faire la queue pour avoir une table.


L'hotel Isabel, un des seuls du quartier a avoir survecu au tremblement de terre de 86. Donc, une bonne adresse !




Au menu du Cafe popular, des tamales a la mode de Oaxaca (de la polenta et du poulet enrobes dans une feuille de mais), des enchiladas (crepes de mais fourrees au poulet a la sauce pimentee), ou les pandulces (les viennoiseries dont les conchas et les chaussons aux pommes ont la palme). En bref, on se regale...

Un autre endroit tres populaire, c'est le centre nevralgique de Mexico, le " Zocalo " . Autour de cette place immense, se trouvent le palais presidentiel et le siege du gouvernement : c'est l'endroit ideal pour faire vivre une tradition bien mexicaine, la contestation et la manifestation (non, ce n'est pas l'apanage des francais) !






Quelques scenes de rue...




Les Catalinas (les squelettes habilles a la mode du 18e) sont aussi reverees que des figures bien plus connues...


Le palais presidentiel ( le palacio national ), facilement accessible a toute personne ne portant pas d'arme, est un embleme national. C'est ici qu'a ete lancee la revolution a l'origine de l'independance du pays. Il abrite les fresques immenses de Diego Riveira, qui representa des les annees 30, l'evolution de l'Histoire du Mexique. L'arrivee et l'aide d'une guide francophone nous fut d'un grand secours pour decrypter les oeuvres, reconnaitre certains personnages et leurs epoques dans cette surcharge de details; et surtout pour donner du sens a toutes ces emotions qui nous assaillaient des ce premier jour de visite, tellemement c'est beau !



Le compte a rebours est lance pour le bicentenaire de la revolution.



Riveira ne s'est pas gene non plus pour y glisser ses ideaux communistes.

Pouvait-on admirer les oeuvres de D. Riveira sans aller voir celles de Frida Kalho, sa femme mais surtout l'autre grande icone de la peinture mexicaine ? Atteinte de la polio durant son enfance, puis litteralement broyee et transpercee dans un accident de trolley, elle a puise en elle une energie et une force qu'elle a redeversees dans son oeuvre. Dans ses creations, elle traduit de maniere explicite la souffrance de son corps et une fascination tres mexicaine pour la mort (c'est vrai qu'elle l'a vue de tres pres). Toutefois, en visitant sa maison, meme si l'on y voit les spectacles poignants de son fauteuil roulant attele a son chevalet ou de son lit de mort, c'est la vie intellectuelle, la creativite, les couleurs vives (sur les murs exterieurs et interieurs, le mobilier, tout...) et surtout l'amour (meme tumultueux) que se portait Diego Riveira et Frida Khalo, qui inondent les lieux. On en ressort plus vivant !





"Les deux Frida", un tableau qui traduit bien l'ambivalence d'une femme mexicaine, entre tradition et modernite. Un tableau que nous retrouverons au musee d'arts modernes.


Apres la visite, Helene nous laissera a 3 durant une quinzaine de jours pour rejoindre ses parents, qui eux, sont venus lui rendre visite a Cancun.


Au musee d'Art Moderne, nous avons decouvert un pan encore plus grand de l'art mexicain, tantot traditionnaliste, chatoyant, surrealiste ou militant.






Non loin de la maison de Frida Kalho, se trouve le marche de "Tostadas Coyoacan". Comme son nom l'indique, on y sert des "tostadas" : des galettes de mais grillees, copieusement garnies a l'envie, avec invariablement du guacamole. On y decouvre aussi de nouveaux produits pour regaler nos palais : du "mamey" et des "chicos", dont la chair en bouche peut faire penser a la poire, et des nopales, les feuilles d'un cactus ( figuier de barbarie) que l'on coupe en lamelles pour servir en salade.




Les chicos

Et au milieu de toute cette nourriture, d'enormes pinatas en tout genre (classiques ou en forme de girafe, Spiderman, Bob l'eponge, ...) sont suspendues au plafond et attendent d'etre choisies pour recevoir des coups de batons lors d'un prochain anniversaire.



D'autres endroits pour manger pas cher, les taquerias.


A cote des tacos, il y a aussi des layudas (des galettes de mais bleu toastees et garnies comme des tacos) ou les tortas ricas (des pains chauds et fourres a un peu de tout). Miam !

Revenons au Zocalo, pour un autre endroit emblematique, la "catedral metropolitana". La, on donne dans le baroque, comme pour la plupart des eglises de la ville, et un grand crucifix au Christ a la peau noire accueille les visiteurs.


Oui, les taxis-coccinelles vertes sont toujours bien presents.



C'est pour le moins etonnant, mais d'autres personnages, a l'interieur et autour de l'eglise, attirent aussi les regards et surtout la foule. Ils sont masques et un peu effrayants, mais d'une grande piete : ce sont des stars de la "Lucha Libre" ( la Lutte Libre, sorte de catch a la mexicaine). Dans les rues, l'un d'entre eux, repond au nom de "El Santo". Il s'agit en fait du fils du vrai " El Santo ", l'icone et la legende de ce sport. Ces "sportifs" sont de veritables stars au Mexique et il etait tout naturel que nous allions assister a leurs combats.



El Santo


Au "Cuadrilatero", le repere des lutteurs.


Pour une fois, nous passons outre les recommandations (qui perconisent de ne pas sortir la nuit) pour assister a cette grande soiree a l'Arena de Mexico. Pour menager Marielle, nous pensions ne rester qu'une heure a voir ces corps musculeux et huileux, et leurs viriles empoignades.
Mais quelle ambiance ! Les groupes de supporters sont bien presents avec leurs rampes de klaxons et de projecteurs : ca hurle, ca crie, ca tambourine, ca siffle...
Et nous la dedans ? Des les premiers combats, nous sommes tous les trois bluffes. Ce que nous pensions etre des mascarades d'empoignades lourdes et grossieres s'avere etre en realite de veritables choregraphie d'acrobatie, de virtuosite et de souplesse.




Bon, c'est vrai, cela reste un show theatralise, avec de mechantes grosses brutes epaisses affrontant d'athletiques, aeriens et pieux justiciers du bien. Ces derniers sont souvent malmenes avant de s'imposer in extremis au 3eme round lors de spectaculaires envolees entre les cordes pour terrasser l'ennemi hors du ring. Quel retournement de situation !

Dans ce show parfaitement orchestre, les lutteurs entrent en scene sur fond de clips video virils, stereotypes et un peu kitsch ; et accompagnes d'une demie douzaine d'hotesses aux formes genereuses (evidemment) !
Nous sommes finalement restes toute la soiree (3 heures) en attendant la star du jour, Mistico. Pas grand chose a jeter dans cette debauche d'energie, si ce n'est un des matchs, qui s'est lamentablement reduit a une joute verbale (en espagnol of course !), et LA defaite de Mistico !


Nous retiendrons en particulier de cette soiree, les enormes claques au visage et sur la poitrine, qui retentissaient dans toute l'arene et qui semblaient affecter les lutteurs bien plus qu'une projection sur le dos, un ecrasement ou une cle de bras.
Un autre grand moment fut le combat des gens de petite taille (moins d'un metre cinquante).


Ainsi nous quittons l'Arena, subjugues par les exploits de Volador, Angel de Oro, Angel de Plata, Metallico, Bam Bam .... . Meme Marielle a aime ! Desole, star systeme oblige, pas d'appareil photo dans l'arene.

Deux jours plus tard, au parc de Chapultepec, nous avons rencontre deux de ces stars : Dos Caras ( DC ) et Rey Misterio.


Voici les vrais...


Et leurs pales copies !

Un dernier retour sur le Zocalo, ou subsistent ce qu'il reste de la capitale des Azteques : Tenochtitlan (litteralement, "l'endroit ou abondent les figues de barbarie").
Les conquistadors l'ont volontairement demantelee et ont reutilise les pierres des temples pour la construction de leurs palais et eglises. Ce fut la fin brutale d'un puissant empire en quelques mois seulement.
Tout cela avait commence avec un curieux hasard du calendrier azteque : l'arrivee des Espagnols coincidait avec le retour tant attendu sur terre de Quetzalcoalt, le mythique serpent a plumes. Les conquistadors a la peau blanche, a l'armure de metal et montes sur des chevaux ont d'emblee ete accueillis et traites comme des dieux vivants. Mais leurs exactions ont rapidement fait monter le mecontentement populaire et la revolte a ete rapidement matee dans le sang avec l'aide des tribus hostiles aux Azteques. Si on ajoute les maladies importees d'outre-atlantique, qui ont decime les populations, les Espagnols ont beneficie de conditions tres favorables.




A 50 km de Mexico, se trouvent les ruines de la capitale d'un autre grand empire bien plus ancien : Teotihuacan. Toujours bien debout, les pyramides de la Lune et du Soleil (la 3eme plus grande pyramide au monde) en imposent par leur presence. Les Azteques eux-memes pensaient qu'elles avaient ete construites par des geants. Les gravir debout, ou a 4 pattes, pour observer toute l'etendue de la cite a fait echos a l'enfant que nous etions, devant le poste de television, quand nous regardions les "Mysterieuses Cites d'Or". Pour certains d'entre nous, cela pose une question : toute civilisation, aussi belle soit-elle, a-t-elle vocation a disparaitre ? Pour d'autres, le simple fait d'etre la, c'est un reve qui se realise.



La pyramide du Soleil



"Non, Marielle, n'aies pas peur, tu ne vas pas tomber si tu t'approches du bord..." Derriere, c'est la pyramide de la Lune.



Les adeptes du "New age" viennent ici pour capter des ondes...


... alors que nous, on s'entraine pour gravir plus tard le Machu Pichu...


Cactus geants et figuiers de barbarie : pas de doute, on est bien au Mexique.


Pour en savoir davantage sur toutes ces civilisations anciennes, qui se sont succedees et cotoyees ici, nous nous sommes rendus au musee d'Anthropologie de Mexico.

Nous nous y sommes d'abord rendu un dimanche, jour ou l'entree est gratuite pour les locaux. Vu le monde fou qui s'y pressait, nous avons decide de reporter la visite au surlendemain et de profiter de cette belle journee pour deambuler dans le parc de Chapultepec, lui aussi tres frequente.



Et la, on tombe sur une representation de voladores.




Une sculpture de Diego riveira, un terrain de jeu de choix.


Le musee d'anthropologie est colossal : 5 a 6 heures suffisent a peine la visite du rez-de-chaussee. A l'allure ou nous allions et avec l'envie d'en savoir toujours plus, il nous aurait fallu au moins 3 ou 4 jours pour peut-etre en faire le tour.
Neanmoins, au milieu des Olmeques, Teotihuacan, Mayas, Tolteques, Azteques et d'autres encore, nous avons traverse des civilisations nomades, pacifiques, culturellement et scientifiquement avancees, puis aussi de plus en plus guerrieres et sanguinaires. Avec cet heritage, il est difficile de ne pas faire de rapprochement avec le Mexique d'aujourd'hui et sa facination pour la mort.







Et pour aller a tous ces endroits ? Le metro s'impose car la ville est tentaculaire mais tres bien desservie. Bien qu'il fasse son age, certaines stations sont artistiquement decorees et la proprete regne. Nous apprehendions un peu de prendre ce moyen de transport, vu la reputation d'insecurite dont est affublee Mexico. Mais les vigiles veillent au grain et, d'une maniere generale, nous nous sentions en securite. Et son prix ( 2 pesos = 0,10 euros) le rend incroyablement democratique et frequente. On devrait en prendre de la graine en Europe.
Quand la rame demarre, tout un tas de vendeurs ambulants se font entendre pour vendre tic-tac et barres chocolatees, lampes de poches sans pile et magazines de jeux, et surtout des themes musicaux et des discographies completes d'artistes (locaux?) au format MP3, bruyamment presentes a travers des sacs a dos equipes d'enceintes. Ambience garantie !



Il n'y a pas que le metro qui est anime. Le bus pour Teotihuacan l'etait tout autant. On a meme eu droit a une reprise de "Aline" de Cjhristophe. Alors, nous aussi, on a crie pour qu'elle revienne...


On oublie presque de faire attention aux ingenieux pictogrammes qui symbolisent chaque arret (un bon moyen pour se reperer facilement). Grace a ce metro, la ville n'est plus engorgee, et elle nous a paru beaucoup moins polluee que ce a quoi nous nous attendions. Notez que les voitures ne peuvent pas rouler tous les jours en fonction de leur numero d'immatriculation.





“ Quels sont les sens les plus exacerbes a l'etranger ?
La vue bien sur, Mexico offrant quantite de monuments historiques, de traces d'anciennes civilisations; d'etals en tout genre (fruits, legumes, epices, artisanat etc...) et de personnes croisant et souriant a votre regard de non local. L'ouie dans cette succession de sensations, avec cette langue inhabituelle, ses intonations, ses interpellations, ses musiques locales. La proprete de la ville (dans le quartier frequente) ne donne pas a l'odorat l'occasion de s'offusquer. Odeur des marches; du cirage de ces nombreux cireurs des rues; du produit nettoyant laisse par les employes des differents magasins qui chaque jour nettoient de morceau de trottoir devant leur porte; de la terre seche et de la vegetation lors de nos sorties... Des lors les papilles gustatives s'agitent vite lorsque la nourriture se fait sentir (!). Alors le gout predomine et prend plaisir, chile, chile, chile ! Et je terminerai par le toucher, lie a la nourriture, puisqu'en mangeant avec les doigts, on attrape aussi la tourista ! (oups)
Quel depaysement va m'offrir ce continent ! Cinq sens en emoi, pour ma plus grande joie ! “
Olivier OR ( dit Olivier DC : Dos Carras en Lutte Libre ! ).

"En voyage, il y a parfois de petits desagrements inattendus. Tout le monde connait la tourista. Pour ma part, j'ai eu droit a quelque chose de different et assez inhabituel, qui m'empechait presque de m'asseoir... Par descence, je n'en dirai pas plus. Mais ce petit probleme, du a une bacterie, m'a permis de pratiquer mon espagnol dans un registre assez technique, et surtout de visiter un endroit de Mexico qui en vaut franchement le detour, bien que n'apparaissant dans aucun guide touristique : l'hopital de Jesus (rien que ca) ! Une fois passee l'entree, on se retrouve dans le plus vieil hopital du continent americain, une superbe etablissement fonde en 1524. Dans une clinique avec autant de charme, on en redemande et on tomberait bien malade une seconde fois. Mais rassurez-vous, les antibiotiques ont bien fonctionne, ou serait-ce l'hopital de Jesus qui a opere des miracles ?" Olivier H


"A en croire les recommandations, nous pensions que la ville de Mexico etait un endroit bien peu sur et peuplee de dangereux bandits...C'est avec plaisir que nous avons decouvert, pendant ces quelques jours, une ville bien agreable a vivre. De plus, l'hotel Isabel fut sans doute le plus charmant et confortable du voyage et pourtant...C'etait sans compter les hurlements qui nous reveillaient la nuit et me paralysaient le jour, des hurlements qui venaient, semble-t-il, du fond des entrailles de notre voisine... Des cris a vous glacer de peur, au point que je n'osais meme plus passer devant sa chambre pour aller jusqu'aux toilettes... Elle appelait desesperement un certain "Jack" qui avait du prendre ses jambes a son cou, et je le comprends... Par chance, je n'ai pas eu a partager l'ascenseur, ni un tete a tete avec elle ; et heureusement, car je me serais sans doute litteralement petrifiee..." Marielle

"De Mexico, je parlerai de l'aeroport!! En effet, j'y ai atterri trois fois:une fois de nuit en venant de Los Angeles, la seconde fois depuis Cancun ou j'ai quitte ma famille et la derniere fois en venant de Guadalajara (et oui le bus et l 'avion valait quasiment le meme prix!).....et a chaque fois, je retenais ma respiration.
L'aeroport est au beau milieu de la megalopole, inutile de vous dire que l'atterrissage est tres impressionnant: pendant un quart d´heure, on survole la ville en passant tres pres des immeubles, on apercoit a l'oeil nu la vie dans les rues: les passants, les feux tricolores et presque la barbe de deux jours du petit vendeur de tortas
Quand les roues touchent le sol, il est temps de relacher la pression et d'applaudir le pilote....Je deconseille a tous les aerodromophobes d'atterrir a Mexico!"
Helene

Nous serions bien restes plus longtemps a Mexico pour participer aux manifestations de la saint Valentin. Mais comme Marielle a du retourner precipitamment en France pour raisons familiales, les deux Olivier n'allaient tout de meme pas y rester en amoureux et essayer de battre le record du monde du baiser le plus long !!!


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Nous pensons bien à vous tous. Rien n'est prévisible. Les pensées nous relient.

Bon voyage.


Christine

Anonyme a dit…

Que voilà un agréable compte rendu qui éveille les sens. Admirable narration, eclectisme et intelligence du voyage partagé. Merci et encore! Des Bzzzzzz en plus à mon camarade en OR.
JJP