L'hemisphere sud se merite ! Apres 9h de vol, une escale a Panama, 3 h de decalage horaire, quelques sueurs froides avec des problemes de bagages et l'obtention de pesos argentins, une navette nous depose devant l'auberge de jeunesse Milhouse a Buenos Aires.
Fatigues et rompus, nous passons notre premiere nuit en Argentine sous des airs de musique techno, de voluptes de cigarettes et d'odeur de linge sale...nous partageons le dortoir de 4 avec deux fetards irlandais !
Nous avons decouvert cette megapole (13 millions d'habitants) a travers la specificite de ces quartiers. Nous logions dans le quartier central du microcentro, ce qui nous permettait d'occuper une position strategique pour visiter au mieux la ville.
En 1983, Raoul Alphonsin devint president et tenta de guerir le pays de ses plaies...
President tres populaire aupres des argentins, il est decede la veille de notre arrivee et 3 jours de deuil national ont ete declares.
Dans un autre quartier de Buenos Aires, Recoleta, ou il est ne, la population lui a rendu un vibrant hommage, une emotion que nous avons ressentie meme sans parler la langue...!
Elle se compose de 140 ours representant chacun un pays reconnu par les Nations Unis et peint par un collectif d'artictes locaux.
Ainsi disposes en cercle, comme se tenant la main, la presence de ces ours fait l'eloge de la tolerance et de la comprehension ente les peuples et les cultures. L'exposition fait le tour du monde de puis 2002 : Berlin, Hong Kong, Istanbul, Tokyo, Sydney, Vienne... etc... vivement en France !
La liberte donnee aux artistes de chaque pays offre differents styles d'art qui se conjuguent en une oeuvre collective qui transmet le gout de vivre et de voyager.
Deux films en francais etaient a l'affiche et bornes l'un comme l'autre, nous n'avons pas reussi a nous mettre d'accord. Olivier a apprecie le cote decale d'un long metrage independant intitule " Rumba ", et Helene s'est laissee porter par " Paris ", un film de Cedric Klapisch, une comedie a la francaise.
Nous sommes en Argentine et rendez vous compte (!) deux jours apres notre arrivee, Olivier n'avait toujours pas mange de boeuf et Helene n'etait pas tombee sous le charme d'un danseur de Tango...
Cette attente insupportable pris fin, du moins pour Olivier, vers 14h le lendemain.
Pour la modique somme de 4 euros, il se regala d'un bife de chorizo : un morceau tres epais et juteux de faux filet.
Quant a Helene, elle a assure quand un bel argentin aux cheveux gomines l'a invite a danser...tenez, regardez un peu :
Autre barrio (quartier), la Boca, celebre pour son stade de foot, "la Bombonera", ou joue l'equipe des Boca Juniors, d'ou est issu le celebrissime Diego Maradona.
En dehors du caminito (rue principale tres touristique ou se massent artisans et danseurs de tango , ce quartier n'est guere recommandable... HUM HUMM...
Ainsi tous les soirs, c'est a des heures tardives que nous rentrions a l'hotel ... des jeunes...et nous nous couchions quand d'autres se levaient pour aller faire la fete dans la salle du p'tit dej transformee chaque soir en piste de danse avec boule a facettes !
Dans la salle de bain, mamie Helene mettait son pyjama quand les jeunes demoiselles ressortaient en mini short perchees sur leurs talons ; et le vieil Olivier ne pouvait rivaliser avec les coupes de cheveux ultra structurees des jeunes de l'auberge...
C'est en vrais citadins de Buenos Aires que nous avons pris le subte (metro) direction le quartier de Palermo. C'est LE quartier tendance de la capitale : des restos exotiques, des boutiques de deco et des petits magasins a theme sont repartis dans le vieux Palermo. Pour nous, ce fut surtout l'occasion d'ecouter un concert de reggae en mangeant une pizza agrementee d'une biere artisanale.
A 22h30, les metros ne circulent plus ! Heureusement les bus roulent 24h sur 24 ... sauf que sans monnaie, c'est mission impossible !
Explications : quand on rentre dans le bus, il faut preciser au chauffeur sa destination, celui-ci programme la machine et le passager doit y mettre la somme exacte afin d'obtenir un billet. A Buenos Aires, tout le monde a besoin de pieces et la monnaie s'achete : contre un billet de 1000 pesos on vous rend 700 pesos en pieces !!
Ce jour la, avec un sourire et des yeux doux, nous avons eu les transports gratuits!
C’est par un dimanche matin ensoleille que nous nous sommes rendus dans un dernier barrio de Buenos Aires : San Telmo et sa fameuse brocante hebdomadaire. Nous avons flane jusqu' a ce que notre estomac crie famine, regardant les mimes, magiciens, musiciens, brocanteurs et vendeurs d’artisanat.
Chez " Desnivel ", restaurant tres renomme et pas cher, nous avons fait honneur a la viande dans tous ses etats : boudin noir au grill, saucisse de boeuf, tripes a la mode de … San Telmo, c’est a dire un vrai morceau d’intestin, et un bife de lomo : tranche fine de viande tendre…accompagnee de bonnes frites digne d’une ''ch’tiote baraque a frites'' !
L’heritage italien de l’Argentine lui vaut d’etre l’un des plus grands specialistes mondiaux en matiere d’helados ( glaces ) et les gourmands que nous sommes n’avons pas deroge a cette tradition…vanille, dulce de leche ( confiture de lait ), prune, kumkat… sont quelques uns des parfums qui ont regale nos papilles.
Lundi 6 avril, nous planifions notre decouverte du reste du pays.
Nous logeons dans une hospedaje, chez l’habitant ou nous disposons d’une cuisine commune.
Le seul interet de la ville est la proximite du glacier Perito Moreno. Il se trouve dans le parc national Los Glaciares (des glaciers) et reste un des champs de glace les plus mobiles et les plus accessibles de la planete.
14 km de long, 5 de large et jusqu a 60 m de haut, ce glacier avance de presque 40 cm par jour, alimente par la neige du massif des Andes.
" C’est au lever du jour que nous sommes arrives au glacier ( et oui encore une combine avec le chauffeur du taxi pour ne pas payer l’ entree ! )
Magique, la sensation de se sentir toute petite ( pour une fois ! ) devant une immense masse blanche...dans le noir !
Comme vous pouvez le constater sur les photos, certains blocs de glace sont de couleur bleue. D’ou vient cette couleur surprenante ?
L'amanacer (lever du soleil) au Guatemala, hemisphere nord,
l'atardecer (coucher de soleil) au dessus de la Bolivie, hemisphere sud.
Fatigues et rompus, nous passons notre premiere nuit en Argentine sous des airs de musique techno, de voluptes de cigarettes et d'odeur de linge sale...nous partageons le dortoir de 4 avec deux fetards irlandais !
Les colons espagnols au debut du XVI e siecle baptiserent ce pays ainsi, se fiant aux rumeurs de presence d'argent dans tout le territoire. L'Argentum donna son nom a l'Argentine. De meme pour la ville de Buenos Aires, appelee Puerto Nuestra Señora Santa Maria del Buenos Aires (Port Notre Dame Sainte Marie du bon vent ) au moment de la conquete espagnole.
"L'Argentine, c'est aussi le pays du "CHE". Oui, le revolutionnaire Ernesto Guevara tire son surnom de cet accent incroyable qui leur fait "tout" prononcer avec un "CHE" .
Ainsi, le "y" se dit "CHE" et le mot par ici "par aya" devient "par acha" ; le "ll" se dit "CHE" et le mot rue "calle" devient "cache" ... Au final, demander des renseignements pour decouvrir ou s'orienter dans Buenos Aires revient a s'entendre dire "ACHA - CACHE - ECHQUINA"... et discuter en ECHPAGNOL n'est pas une partie de PLAICHIR !! " OlivierOR
Apres la terrible crise economique de 2001, Buenos Aires est une capitale qui renait de ses cendres.
Nous avons decouvert cette megapole (13 millions d'habitants) a travers la specificite de ces quartiers. Nous logions dans le quartier central du microcentro, ce qui nous permettait d'occuper une position strategique pour visiter au mieux la ville.
Des le lendemain, direction El Retiro, ou ce jour la, on assite a la commemoration de la guerre des Malouines (27 ans).
Petit rappel : les iles Malouines ( a l'est de la Patagonie argentine ) sont des iles britanniques appelees iles Falkland. En 1981, le general Leopoldo Galtieri acceda a la presidence argentine. Le pays venait de subir 10 ans de " guerre sale " : une periode de terreur et de brutalite anti gouvernementale ecrasee par une politique securitaire tout aussi meurtriere ( 30000 personnes " disparues " ou plutot enlevees, sequestrees, torturees, assassinees).
Afin de se maintenir au pouvoir, Leopoldo Galtieri misa sur la fibre nationnaliste et decida en avril 1982 de chasser les britanniques des iles Falkland revendiquees par les Argentins depuis 150 ans sous le nom Islas Malvinas. La vague d'euphorie nationaliste fut de courte duree car 2 mois et demi plus tard les troupes envoyees par Margaret Thatcher reprirent leur " bien ".
Petit rappel : les iles Malouines ( a l'est de la Patagonie argentine ) sont des iles britanniques appelees iles Falkland. En 1981, le general Leopoldo Galtieri acceda a la presidence argentine. Le pays venait de subir 10 ans de " guerre sale " : une periode de terreur et de brutalite anti gouvernementale ecrasee par une politique securitaire tout aussi meurtriere ( 30000 personnes " disparues " ou plutot enlevees, sequestrees, torturees, assassinees).
Afin de se maintenir au pouvoir, Leopoldo Galtieri misa sur la fibre nationnaliste et decida en avril 1982 de chasser les britanniques des iles Falkland revendiquees par les Argentins depuis 150 ans sous le nom Islas Malvinas. La vague d'euphorie nationaliste fut de courte duree car 2 mois et demi plus tard les troupes envoyees par Margaret Thatcher reprirent leur " bien ".
Les revendications nationalistes sont encore tres fortes aujourd'hui ...
En 1983, Raoul Alphonsin devint president et tenta de guerir le pays de ses plaies...
President tres populaire aupres des argentins, il est decede la veille de notre arrivee et 3 jours de deuil national ont ete declares.
Dans un autre quartier de Buenos Aires, Recoleta, ou il est ne, la population lui a rendu un vibrant hommage, une emotion que nous avons ressentie meme sans parler la langue...!
Est-ce un hasard si ce jour la, une exposition pour la paix dans le monde est installee place San Martin ?
Elle se nomme " United Buddy Bears " / Cultura para la Paz.
Elle se compose de 140 ours representant chacun un pays reconnu par les Nations Unis et peint par un collectif d'artictes locaux.
Ainsi disposes en cercle, comme se tenant la main, la presence de ces ours fait l'eloge de la tolerance et de la comprehension ente les peuples et les cultures. L'exposition fait le tour du monde de puis 2002 : Berlin, Hong Kong, Istanbul, Tokyo, Sydney, Vienne... etc... vivement en France !
L'ours de la France
La liberte donnee aux artistes de chaque pays offre differents styles d'art qui se conjuguent en une oeuvre collective qui transmet le gout de vivre et de voyager.
Je vous propose un petit quiz avec 6 ours representant 6 pays traverses par nous en Amerique. Seriez-vous reconnaitre l'ours caracterisant :
l'Argentine ; la Bolivie ; le Chili ; le Guatemala ; le Mexique ; le Perou ?
a/ . b/
c/ . d/
e/ . f/
Vous trouverez les reponses a la fin de cet article !
Pour ceux qui desirent davantage d'informations : http://www.buddy-bear.com/
Je vous joins egalement, chers lecteurs, un lien sur un site d'Art ... de rue : le graffiti. Les murs de Buenos Aires sont "tagues" de fort belle maniere et un collectif recense ces oeuvres : http://www.graffitimundo.com/
Enfin, pour les fans de BD dans la tranche d'age 30-50... je partage avec vous une info que je ne connaissais pas : MAFALDA est une heroine argentine, presente partout ici !!
OlivierOR
"Le probleme de la grande famille de l'Humanite c'est que tous veulent en etre le Pere"
Ce jeudi charge d'histoire se terminera pour nous par d'autres histoires...nous nous sommes offerts le luxe d'aller au cinema !
Et devinez quoi ? " Bienvenue chez les ch'tis " s'exporte !
Et devinez quoi ? " Bienvenue chez les ch'tis " s'exporte !
Chez les argentins, on a remplace la biere par le vin !
Deux films en francais etaient a l'affiche et bornes l'un comme l'autre, nous n'avons pas reussi a nous mettre d'accord. Olivier a apprecie le cote decale d'un long metrage independant intitule " Rumba ", et Helene s'est laissee porter par " Paris ", un film de Cedric Klapisch, une comedie a la francaise.
Nous sommes en Argentine et rendez vous compte (!) deux jours apres notre arrivee, Olivier n'avait toujours pas mange de boeuf et Helene n'etait pas tombee sous le charme d'un danseur de Tango...
Cette attente insupportable pris fin, du moins pour Olivier, vers 14h le lendemain.
Pour la modique somme de 4 euros, il se regala d'un bife de chorizo : un morceau tres epais et juteux de faux filet.
Voici une belle parillada ( grill )
Quant a Helene, elle a assure quand un bel argentin aux cheveux gomines l'a invite a danser...tenez, regardez un peu :
non ! non ! ce n' est pas en avance rapide !
'' Ah le tango...!
Dans les rues de Buenos Aires, il est frequent d'assister a des spectacles de qualite proposes par des danseurs talentueux.
Un lecteur MP3 et un ampli pour la musique : l'atmosphere est creee. Cheveux gomines et costume elegant pour le Male avec un grand M, robe et talons aiguilles pour la dame : la performance peut commencer.
Les artistes sont concentres et chaque mouvement est controle : pauses et changements brusques de direction ponctuent les evolutions de la danse. Le spectateur se laisse vite emporter par ces couples qui se fondent dans la musique. en arborant sur leurs visages, des expressions graves.
Bravo et merci a ces artistes de la rue qui m'ont emue et touchee. ''
Helene
Autre barrio (quartier), la Boca, celebre pour son stade de foot, "la Bombonera", ou joue l'equipe des Boca Juniors, d'ou est issu le celebrissime Diego Maradona.
En dehors du caminito (rue principale tres touristique ou se massent artisans et danseurs de tango , ce quartier n'est guere recommandable... HUM HUMM...
"On dit des Argentins qu'ils sont machos, avec un ego surdimmentionne etc... La danse, le Tango fait la part belle au cote feminin cache en tout homme et ces deux danseurs l'exprimaient si bien. Je fus emu par leurs prestations, la communion des corps necessaire pour evoluer et faire vivre au spectateur l'application, la technique, le travail et le plaisir... de danser. Merci Messieurs." Olivier OR
A la Boca, lors de leur installation au XIX e siecle, les immigrants espagnols et italiens travaillerent au commerce de la viande. Apres l'entretien des bateaux, ils prirent l'habitude d'utiliser le reste de peinture pour embellir leurs maisons. Ainsi, le caminito est borde de facades multicolores donnant au barrio un air de fete.
Ainsi tous les soirs, c'est a des heures tardives que nous rentrions a l'hotel ... des jeunes...et nous nous couchions quand d'autres se levaient pour aller faire la fete dans la salle du p'tit dej transformee chaque soir en piste de danse avec boule a facettes !
Dans la salle de bain, mamie Helene mettait son pyjama quand les jeunes demoiselles ressortaient en mini short perchees sur leurs talons ; et le vieil Olivier ne pouvait rivaliser avec les coupes de cheveux ultra structurees des jeunes de l'auberge...
C'est en vrais citadins de Buenos Aires que nous avons pris le subte (metro) direction le quartier de Palermo. C'est LE quartier tendance de la capitale : des restos exotiques, des boutiques de deco et des petits magasins a theme sont repartis dans le vieux Palermo. Pour nous, ce fut surtout l'occasion d'ecouter un concert de reggae en mangeant une pizza agrementee d'une biere artisanale.
A 22h30, les metros ne circulent plus ! Heureusement les bus roulent 24h sur 24 ... sauf que sans monnaie, c'est mission impossible !
Explications : quand on rentre dans le bus, il faut preciser au chauffeur sa destination, celui-ci programme la machine et le passager doit y mettre la somme exacte afin d'obtenir un billet. A Buenos Aires, tout le monde a besoin de pieces et la monnaie s'achete : contre un billet de 1000 pesos on vous rend 700 pesos en pieces !!
Ce jour la, avec un sourire et des yeux doux, nous avons eu les transports gratuits!
C’est par un dimanche matin ensoleille que nous nous sommes rendus dans un dernier barrio de Buenos Aires : San Telmo et sa fameuse brocante hebdomadaire. Nous avons flane jusqu' a ce que notre estomac crie famine, regardant les mimes, magiciens, musiciens, brocanteurs et vendeurs d’artisanat.
Avez vous vu comment se dit "Le petit Prince" en Espagnol... Oh ! un stand d'habits tricotes pour Barbie...
Chez " Desnivel ", restaurant tres renomme et pas cher, nous avons fait honneur a la viande dans tous ses etats : boudin noir au grill, saucisse de boeuf, tripes a la mode de … San Telmo, c’est a dire un vrai morceau d’intestin, et un bife de lomo : tranche fine de viande tendre…accompagnee de bonnes frites digne d’une ''ch’tiote baraque a frites'' !
L’heritage italien de l’Argentine lui vaut d’etre l’un des plus grands specialistes mondiaux en matiere d’helados ( glaces ) et les gourmands que nous sommes n’avons pas deroge a cette tradition…vanille, dulce de leche ( confiture de lait ), prune, kumkat… sont quelques uns des parfums qui ont regale nos papilles.
Lundi 6 avril, nous planifions notre decouverte du reste du pays.
Avec la biere on a les idees claires... ?
L’hiver approchant, il ne nous faut pas tarder a gagner le sud de l’Argentine : la Patagonie, a plus de 2500 km de la capitale, a 50 degres de latitude sud . Apres lectures et discussions avec d’autres routards, nous n’irons pas en terre de feu dans la celebre ville d’Ushuaia. Nous prefererons rejoindre la ville d’El Calafate, point strategique pour decouvrir :
- le parc national des glaciers en Patagonie argentine.
- le parc national Torres del Paine en patagonie chilienne.
Deux raisons nous poussent a precipiter notre depart :
- les grands froids pourraient perturber certains trajets et nous empecher de randonner ;
- les reservations difficiles sur les vols nationaux en raison des conges de la Semaine Sainte.
Ce lundi fut donc consacre a l’achat des billets, a l’edition d’un article du blog ( 6h "seulement" de finition... ), au rituel de tout professeur des ecoles en ce mois d’avril : les voeux de poste dans une ecole pour la rentree a venir ( moment de tension et de stress ) et une fois de retour a l’auberge … le sac a preparer !
Couches a 01h00, leves a 04h00 !
- le parc national des glaciers en Patagonie argentine.
- le parc national Torres del Paine en patagonie chilienne.
Deux raisons nous poussent a precipiter notre depart :
- les grands froids pourraient perturber certains trajets et nous empecher de randonner ;
- les reservations difficiles sur les vols nationaux en raison des conges de la Semaine Sainte.
Ce lundi fut donc consacre a l’achat des billets, a l’edition d’un article du blog ( 6h "seulement" de finition... ), au rituel de tout professeur des ecoles en ce mois d’avril : les voeux de poste dans une ecole pour la rentree a venir ( moment de tension et de stress ) et une fois de retour a l’auberge … le sac a preparer !
Couches a 01h00, leves a 04h00 !
resultat : petit coup de barre a l’aeroport...
Nous logeons dans une hospedaje, chez l’habitant ou nous disposons d’une cuisine commune.
Le seul interet de la ville est la proximite du glacier Perito Moreno. Il se trouve dans le parc national Los Glaciares (des glaciers) et reste un des champs de glace les plus mobiles et les plus accessibles de la planete.
14 km de long, 5 de large et jusqu a 60 m de haut, ce glacier avance de presque 40 cm par jour, alimente par la neige du massif des Andes.
Au "coeur'' du glacier, la neige tombe, se comprime et se transforme en glace. Sous l’effet du poids, le glacier glisse peu a peu vers l’aval. Ce deplacement provoque des crevasses dans la glace et un bruit fracassant lorsque le glacier "craque". C’est un spectacle pour les oreilles comme pour les yeux, quand des blocs de glace se detachent du front du glacier et tombent dans l’eau.
nous avons pris un bateau afin de s'approcher au plus pres des pics de glace.
Pour la petite histoire, le nom de ce glacier est celui du fameux explorateur et scientifique argentin Francisco Moreno, qui a la fin du XIX e siecle participa a de nombreuses expeditions afin d’etudier les populations indigenes de Patagonie et d’y etablir les frontieres definitives entre le Chili et l’Argentine.
" C’est au lever du jour que nous sommes arrives au glacier ( et oui encore une combine avec le chauffeur du taxi pour ne pas payer l’ entree ! )
Magique, la sensation de se sentir toute petite ( pour une fois ! ) devant une immense masse blanche...dans le noir !
Comme vous pouvez le constater sur les photos, certains blocs de glace sont de couleur bleue. D’ou vient cette couleur surprenante ?
Lorsque la glace n’ est pas compactee, il se forme des bulles d’air dans lesquelles s’infiltrent les rayons ( de grande longueur d’onde ) de la lumiere blanche. C’est pourquoi ces zones nous paraissent blanches. Lorsque la glace est compressee sous l’effet de son poids, seule la lumiere bleue ( rayons de courte longueur d’onde ) peut s’infiltrer. Plus la glace est compacte, plus le chemin a parcourir par la lumiere est long, et plus la glace parait bleue.Voici le pourquoi du comment, c’est simple non ?''
Helene
Reponses du Quiz "Buddy-bear" :
a/ Bolivie . b/ Argentine
c/ Guatemala . d/ Mexique
e/ Perou . e/ Chili
8 commentaires:
hello cousine !
Comme d'hab just un mot :
Wouahhhh !!!!!!!!!!
Ca donne tjrs autant envie.
Moi je m'en vais faire un trek de 4jrs en Normandie, on a prévu de monter le Mont Saint Michel... lol
Gros bisous
Virg
Votre quizz était trop facile : en agrandissant les photos, nous pouvions voir le drapeau du pays en question.... Quant à la devinette, je regrette de ne pas y avoir répondu... Pas assez joueuse ! Bonne continuation à vous entre Chili et Patagonie si j'ai bien suivi.
PS pour Olivier : dans la cage d'escalier de Montrichard, nous pouvons en effet admirer le plus grand glacier du monde que tu as pu admirer de tes yeux.
A bientôt
Céline
Pour Hélène; quand je vais dire à ta mère qu'il y a un nouvel article sur le blog, et n'ayant plus internet à la maison, je suis bon pour retourner au boulot ce soir!!!!Ceci dit comme d'hab SUPER, les textes et les photos, bravo....
J'ai contemplé avec bonheur les pages que je n'avais pas pu voir jusqu'à présent!! C'est toujours aussi formidable...et certaines images donnent un coup au coeur à la mère que je suis!!!!Ce glacier , c'est magnifique. Soyez plus que prudents, Bisous à vous deux. Doriane
Les photos sont magnifiques!
Il est difficile pour nous d'apprecier la téchnique et la maitrise des danseurs de Tango, Hélène, nous comptons sur toi pour nous en faire une représentation à ton retour (et avec les talons aiguilles). Aller au boulot ! Je constate également que pour la première fois depuis votre départ, les rôles s’inversent. Nous, nous apprécions les premiers rayons de soleil et vous, le froid !!! Chacun son tour !
Profitez en bien
A plus
Cécile
salut les vadrouilleurs
comme promis un petit com ; pas de sale tete sur ces magnifiques photos... rien a dire ! votre blog est digne de pros je suis sur le Q ( comme on dit ). on apprends plein de choses c super. nous aussi on a fait le perito moreno et grace a vous on a pas paye lentree (hi!) donc merci. c etait vraiment magnifique. on suit noter chemin vers le nord. profitez bien et a plus tard
bisous stephanie et jeremy
COUCOU OLIVIER et ses comparses §
C' est toujours avec autant de plaisir que je suis vos aventures votre blog est instructif et original. Le PERITO MORENO me rappelle de magnifiques souvenirs. Je vous souhaite bonne route. BABETH
"Le vrai domicile de l'homme n'est pas une maison mais la route, et la vie elle-même est un voyage à faire à pied." (Bruce Chartwin)
Félicitations pour cette belle aventure. Il faudrait y rajouter quelques liens musicaux ! ;-)
www.espritvoyageur.net
Enregistrer un commentaire