mardi 26 mai 2009

Asado, Vino y Camino

Mercredi 6 mai, enfin une " ville ''! Cela faisait un mois et demi que nous avions perdu des habitudes de citadins : boutiques, passages cloutes, feux rouges... Dans les rues, nous depareillons avec nos godillots et notre sac a dos...

"Sur la route qui nous emmenaient vers Mendoza, nous avons croiser plusieurs fois des tas de bouteilles d'eau...! Qu'est ce que c'est ? Une collection d'un genre particulier ? Une drole de facon de recycler ?...



Voici l'explication : d'apres la legende, pendant les guerres civiles des annees 1840, Deolinda Correa suivit a pied, a travers les deserts de la region, les deplacements du bataillon dans lequel etait enrole son mari malade. Elle transportait des victuailles, de l'eau et surtout son fils encore bebe. Une fois qu'elle eut epuise ses maigres provisions, la faim, la soif et la fatigue eurent raison d'elle. Lorsque les muletiers trouverent son cadavre, ils decouvrirent que le bebe tetait toujours le sein de sa mere morte. Le sanctuaire commemorant cet apparent miracle, est installe a Vallecito car c'est la que Deolinda Correa aurait trepasse.
Difunta signifie " defunte ", Correa etant un patronyme. La Difunta Correa n'est pas une sainte au sens strict, mais plutot une " ame ", une morte qui accomplit des miracles et intercede aupres de Dieu en faveur des croyants. Curieusement, les camionneurs sont particulierement fervents. Dans toute l'Argentine, on voit partout le long des routes de petits autels dedies a la Difunta Correa, a cote desquels sont posees des bouteilles d'eau censees etancher sa soif. "
Helene


Hirsutes nos cheveux etaient...
Le lendemain, courts ils furent coupes 1
Ah que ca fait du bien d'avoir la nuque degagee !



Nous passons cette premiere journee a faire des choses pratiques et agreables : coiffeur donc, laverie, office de tourisme, banques pour echanger nos derniers chilenos... Le temps passe, il est deja 16h et le ventre crie famine...
Dans une brasserie nous commandons un plat a la carte et sommes encore un fois surpris par la taille de l'assiette servie ! Enorme ! Milanaise pour l'un et filet de boeuf pour l'autre, recouverts tous deux de deux oeufs au plat et garnis de frites... De plus, Mendoza etant reputee pour ses vignes, nous testons un vin rouge issu d'un cepage cabernet sauvignon de l'annee pour faire descendre tout cela ! Nous sortirons repus (!) et un peu pompette du resto... pour rentrer dans notre charmante auberge Independancia. Nous y partageons un dortoir de six et discutons avec trois autres francais pour organiser les visites du lendemain.


Mendoza est a 700 m d'altitude en plein desert et beneficie (comme Dunkerque...) de plus de 300 jours de soleil par an. Cette ville est iriguee par de savants canaux datants du debut du XX e siecle, construits par les nombreux immigres italiens, espagnols, français permettant de ramener l'eau de la Cordillere des Andes, selon le modele laisse par les indiens Huarpe bien avant eux. Dans leur traversee de l'Atlantique, ces europeens ont egalement amene... la vigne ! Ici elle pousse partout jusqu'a pres de 2700 m d'altitude et les exploitations sont appellees "bodega".

Nous passerons ce jeudi a decouvrir certaines bodegas argentines en compagnie d'Elsa, Manon et une autre Helene.




Nous debutons la visite par la bodega Trapiche.



A votre sante mesdemoiselles ...

a ta sante monsieur !


Nous avons deguste trois vins de trois cepage differents.


Un petillant rose methode champenoise : "Rosado", sans plus __ un vin blanc specialite du pays : "Torrontes", tres parfume, agreable, on a adore __ et un vin tinto (rouge) issu d'un cepage caracteristique de l'Argentine, le malbec, fort en alcool (13.8 grados), rouge tres profond, long en bouche, un bon produit !

A Mendoza, le fort ensoleillement, l'altitude (combien deja ?), la faible pluvimetrie et l'air sec donnent des raisins tres sucres et de ce fait, des vins forts alcoolises. De plus, il n'est pas necessaire de faire murir les vins comme par chez nous. Des leur premiere voire deuxieme annee, les vins arrivent a maturite et sont bons a boire. Il n'y a pas en Argentine de culture du vieillissement du vin. Toute la production d'une annee est bue l'annee suivante !


Pour etoffer nos connaissances de ce pays, sachons que comme pour les Etats Unis, c'est l'arrivee du train et la construction de lignes ferroviaires a l'aube du XX e siecle qui a permis l'essor du pays, les hommes et les marchandises pouvant alors circuler depuis Buenos Aires. Ainsi la production vinicole de Mendoza ( 70 % de la production du pays) s'ecoule-t-elle quasi integralement vers la capitale et que seuls les argentins degustent leurs propres vins. C'est pourquoi ici dans chaque bodega on rencontre parmi les vestiges du passe des rails de chemin de fer.
Bon c'est pas tout ça, mais nous avons le ventre creux et la tete qui tourne un peu... il nous faut manger quelque chose... et ici quelque chose veut dire VIANDE ! Cinq bons kilometres plus loin, nouvelle bodega...

... et un bon asado (barbecue) accompagne d'un cabernet sauvignon de 2006 delicieux !

Nous finirons tous les cinq notre journee de retour au centre de Mendoza en degustant sur la place centrale, une autre specialite argentine... une bonne glace !

Ah ! Qu'on a bien dormi cette nuit la !


Et le lendemain, alors que c'est un jour ferie en France, nous entamons une marche pour decouvrir un peu les alentours.




Voici les canaux d'irrigation et les sycomores geants qui protegent Mendoza du soleil brulant du desert.


Nous traversons l'immense parc San Martin (420 ha) et gravissons le Cerro de la Gloria, une colline qui surplombe la ville pour beneficier d'une vue en hauteur et se rendre compte du desert autour de nous.

Mendoza a pousse au milieu e ce desert.


Ce sommet abrite un monument a la gloire de la bataille des Andes qui vit le general San Martin liberer l'Argentine (et du coup le Perou et le Chili) de la main mise espagnole et declarer l'independance du pays en 1816.




Vivent les pays libres ...


Nous redescendrons vers le parc pour aller lire au soleil, installes pres du lac ou quelques argentins font de l'aviron... depaysement garanti !

Avant de rentrer a l'auberge, petit detour vers le marche pour preparer l'asado de ce soir (c'est quoi deja un asado ?)... au menu, salade de legumes d'Elsa, Manon et Helene, vin blanc Torrontes, tomates cerises, olives, fromage et... steacks ! Un peu comme chez vous en cette fin de printemps non ??




Ici on sale largement la viande avant de la placer sur la parillada... Testez-donc c'est delicieux !


Le lendemain au p'tit dej :

" Qu'est-ce que c'est ?? Ca bouge la non ? Si si ça bouge, ce n'est pas dans mon estomac ni dans ma tete... Confirmation quelques secondes plus tard... je ressens bien une secousse sismique ! Les murs, table, chaise vascillent, moi aussi, rive au sol ne sachant trop ce qui se passe... Ben oui, aussi pres de la Cordillere des Andes, ce genre de phenomene est frequent et tout le monde reprend son activite apres une pause de quelques secondes... On s'habitue parait-il. C'est vrai qu'on s'accrocher a cette bonne Terre, mais la encore davantage !"

OlivierOR


Notre sejour dans le centre andin tire a sa fin, nous organisons le lendemain notre remontee vers la ville, un peu difficile d'acces, de Barreal.


"Avant cela, je me dois de vous preciser qu'au pays connu comme celui des machos, c'est une femme qui est presidente ! Madame Cristina KISCHNER, depuis decembre 2007. Et pour en rajoute une couche sur le role des femmes, sachez qu'au Chili aussi c'est une femme qui preside le pays, Madame Michelle Bachelet JERIA, depuis mars 2006. NA !"

Helene


Ha... Barreal !

Le trajet jusque Barreal fut fort agreable. Par une nuit de pleine lune, nous avons traverse des paysages incroyables... du moins Helene a pu les admirer... Olivier lui dormait profondemment. Nous sommes arrives a l'hospedaje encore une fois vers 22h00... En voyant la decoration et la proprete du lieu, nous pensons avoir mal compris le prix... eh non ! C'est une bonne surprise !

Une fois n'est pas coutume, nous ferons la grasse mat' et ce jusque 11h !



On passera le dimanche dans le jardin... a lire dans le hamac, a ecrire du blog, a jouer au ping pong...


Et pour la tombee de la nuit, un chemin de terre nous permettra d'admirer ceci...


... un coucher de soleil, un embrasement du ciel, un flaboyant degrade de couleurs au dessus de nos tetes !


Barreal est a 1500m d'altitude et la population est de 1800 habitants. Ici pas de stress...c'est "tout doucement le matin, pas trop vite le soir". Meme les saules-pleureurs, les peupliers et les eucalyptus semblent endormis. De Barreal nous beneficions d'une superbe vue sur la Cordillere des Andes et la pre-cordillere et des le lendemain, pour se degourdir les jambes nous allons jusqu'au rio, voyez un peu :








La pre-Cordillere des Andes... des monts a plus de 5000 m... voire 6000 !


Pour le programme du lendemain (mardi 12), c'est tout naturellement que nous ferons un... trek !




Depart tot le matin...




ascensions et paysage qui se decouvrent...


et quoi de mieux qu'une petite video pour un 360 degres :







Impressionante vision que cette terre ratatinee, boursoufflee.




Pause au sommet avec notre guide puis redescente !




Ca va ça va j'arrive, quelques cliches encore car c'est vraiment un environnement...



... special !


Apres une bonne marche, rien de tel qu'une bonne biere, et c'est dans un resto tenu par un couple argentino-allemand que nous degustons la biere artisanale "Jerome".





Apres quatre jours de repos dans ce paisible village des Andes, Olivier se fera cuisinier d'un jour et utilisera avec succes le grill de l'auberge pour cuisiner... un nouvel asado !


" Rendez-vous compte comme le monde est petit : a Barreal, ou nous pensions etre les seuls touristes j'ai rencontre Marie, la soeur de Camille, une francaise qui vivait au Caire en meme temps que moi... "

Helene


Nous quittons ce havre de paix bien reposes, des images plein la tete...
Pour vous donner de nouveau une idee des distances et du temps passe dans les transports, sachez que nous traverserons quasiment la France et arriverons 24 heures plus tard (encore une nuit dans le bus !) dans dans le nord ouest andin, a 300 km de la frontiere bolivienne. La ville se nomme Salta et c'est la que commence une nouvelle aventure pour nous : un circuit de 4 jours et de 600 km pour relier les villes de Salta-Cafayate-Cachi-Salta. Puisqu'aucun trajet en bus ne permet cette decouverte, c'est au volant d'une Fiat Palio que nous decouvrirons les gorges et vallees de la region.


Jour 1 : de Chicoina (ou nous avons passe la nuit car beaucoup plus tranquille que Salta) a la quebrada de Cafayate.




Nous entrons maintenant dans un paysage accidente : la quebrada (ravin, gorge) s'est formee il y a plus de 30 millions d'annees. Le processus naturel d'erosion de l'eau, du vent et des fortes variations de temperatures a cree cet environnement quasi-surnaturel !



Certains point de vue sont mentionnes sur la carte et nous ne manquons pas de nous y arreter ! Merci la voiture !



Voici Olivier dans la gorge du diable ...


... et Helene dans l'anfiteatro.


Et c'est ici que le voyage prendra une tournure plus "locale" ; un trio infernal se forme : Nicolas un artisan nous demande de le prendre en stop pour le ramener chez lui.


Tiens, changement de conducteur !


Une suite d'evenements se produit alors. D'abord nous partageons un mate dans son humble demeure.


Et oui, voyez l'artiste, il a construit sa maison lui-meme en une semaine, le tout pour 2000 pesos soit 350 € ! Il habite seul ici dans la quebrada, sans eau ni electricite. Comme il le dit lui meme : "Je n'ai pas eu a payer mon terrain mais je ne beneficie d'aucun service". Il revendique ce type de vie et a bien choisi l'emplacement de sa maisonnette : proche de celle de son oncle et d'un rio qui au fil des millenaires a creuse ce paysage (et dans lequel on peut boire et se doucher...).


Tout naturellement il nous fait faire le "tour du proprietaire" : une balade de deux heures dans un environnement aux couleurs hallucinantes... a vous de juger !









Une multitude de mineraux : le fer donne la couleur rouge, le soufre la teinte jaune et c'est le cuivre qui colore en vert... Pour les autres couleurs, on ne sait pas !!


A la fin de la promenade, on ne peut pas se quitter comme ça ! Nous ne declinerons pas la double invitation : partager un asado maison et dormir chez Nicolas.


Olivier : Qu'est-ce que t'en penses toi, dormir ici ?
Helene : Moi ça me tente bien et toi ?
O : Qui est-ce qui dormira dans le lit alors ?
H : Ben vous y dormez a deux et moi j'dors par terre.
O : Tu crois que ça craint un peu de dormir ici au milieu de nulle part ?
H : Mais non ca va bien s'passer, au pire y'a toujours la voiture...

Nicolas nous coupe dans nos elucubrations, il est temps d'aller faire les courses dans la seule ville de la quebrada, a 25 km, a Cafayate. Nous visiterons meme une bodega afin de nous fournir en... vino tinto.

Les braises sont pretes, la piece s'emplit de fumee, le kilo et demi de viande marine dans le sel et le citron. Nicolas fini de preparer le guacamole, nous, nous contemplerons heureux le spectacle qui se deroule sous nos yeux, un moment authentique, chaleureux, rustique et convivial.

Est-ce le lieu ou la qualite de la viande, en tout cas nous degusterons avec bonheur ces pieces de boeuf savoureuses et blanditas (tendres) ; pour Helene loin d'etre une carnivore comme Olivier, la meilleure viande de sa vie.

Les discussions s'enchainent, les bouteilles se vident et il n'est que 22h00 lorsque la fatigue se fait sentir. Nous installons deux matelas a terre (a terre vous savez, la poussiere, les graviers, le sable...) et Helene dormira comme une reine sur le lit.



Bonne nuit les godillots et sac a dos !!


Jour 2 : de chez Nicolas (quebrada de Cafayate) a quelques km d'Angastaco.

Le trio aurait pu se separer ici... mais non, Nicolas vient avec nous jusque Cachi pour tenter d'y vendre son artisanat : des masques de ceramique.



Nous poursuivons notre chemin sur la fameuse RN40 qui nous vous le rappelons relie le sud et le nord de l'Argentine sur plus de 5000 km. Ici l'asphalte fait place a la piste !



si, si km 4389... seulement !




Nous roulons a 25 km/h... et profitons ainsi pleinement des paysages.





Avant que la nuit tombe, nous devons chercher un lieu ou camper. Ce soir nous dormirons a la belle etoile. Nous degageons l'acces a un chemin afin de mettre la voiture a l'abri.


Oups, un ptit probleme ! Nous avons omis d'acheter de l'eau pensant en trouver au bord du rio. Seulement il fait deja nuit noire et nous sommes incapables de nous frayer une chemin jusqu'a la riviere. Pas grave, nous ferons sans eau jusqu'au lendemain !

Devinez donc le menu du soir ?!

Un A-SA-DO... cuit a meme la pierre, que l'on mangera avec les mains un peu comme des hommes prehistoriques... dechiquetant la viande en se rechauffant aupres du feu.





La tete sous les etoiles...

Jour 3 : de notre belle etoile a Cachi

Nuit un peu fraiche mais reveil agreable, Pour cette matinee, nous partons a la recherche du precieux liquide (non non, pas le vino tinto), pour un cafe bien chaud.



Encore une journee merveilleuse avec des paysages magnifiques...


Nous roulons toujours a vive allure ( 25km/h... on s'y fait ...).

Arrives a Cachi c'est le moment pour Nicolas de faire valoir ses talets de ceramiste aupres d'une boutique de souvenis et la journee finira bien puisqu'il arrivera a ecouler tout son stock (52 pieces). Il est heureux car avec les benefices il pourra bien vivre pendant 1 mois. Grand luxe ce soir-la : hotel, douche et resto !!


Jour 4 : de Cachi a Salta
Dernier jour ( ¿ deja ?) qui nous voit traverser le parc national de Los Cardones (Aie Aie Aie des cactus...).




et atteindre le point culminant du trajet, la Piedra Del Molino.




C'est au detour d'un virage que l'on decouvre cette mer de nuages a plus de 330m d'altitude
:



Nous realisons aussi qu'aujourd'hui, lundi 18 mai, est notre dernier jour en Argentine...


"Ca fait quelque chose de quitter un tel pays, d'y repenser les souvenirs et les images affluent... Trek, peche, paysages, montagnes, pampa, rencontres, asados... un peu de nostalgie."

OlivierOR


Nous redescendons vers Salta, 1900 m de denivele (!) avec une autre passagere a bord, une garde-forestiere, et c'est trois heures plus tard que nos chemins se separent, arrives en centre ville.Nicolas s'en retourne dans sa quebrada, loin de la ville.

Apres avoir rendu la voiture couverte de poussiere, nous prendrons un bus de nuit en direction de la Quiaca, ville frontiere avec la Bolivie.


¡ Hasta luego Argentina y muchas gracias !


8 commentaires:

Anonyme a dit…

Toujours aussi palpitant (à part l'overdose d'asado). OR,quel est ton secret pour écrire ton prénom en lumière dans le noir?
On attend la prochaine mise à jour avec impatience
Bzz
JJP

Anonyme a dit…

moi qui croyais que t'allais revenir tout maigre M Rossi en fait je m'aperçois que c'est pas en nourriture que tu as eu des manques. Tu as été un vrai fléau pour les boeufs argentins qui ont dû de voir partir d'un bon oeil(de boeuf)
encore de magnifiques paysages et de beaux récits. bon courage pour cette dernière ligne droite a bientot - nico l -

Eric a dit…

Salut !
toujours aussi genial votre voyage.
bieres er viande de boeuf, cela me plait bien comme pays....
merci pour les videos et toutes ces magnifiques photos.
@+
bonne route
et comme toujours "faisez" gaffe
Eric M

Anonyme a dit…

Magnifiques photos, super récit, un petit rappel à OR qui doit toujours un Asado au Nordistes...

Pour infos suite à l'arrivée de petit couillu Célian (3,560 kg, 49 cm) au sein de la famille JMP offre le vin si OR fait un Asado "comme là-bas"!!!
Te voila au jus cousin
Gros bisous et à bientôt. JMP VIVI AMBRE et CELIAN

Et encore bravo pour le blog. Canon.

Anonyme a dit…

C'est toujours magique !!!
Mon fils est increvable du moment qu'il y ait à boire et à manger !!!
Olivier, on peut faire un ASADO à la montagne ?
A bientôt de vous lire, Papa

Anonyme a dit…

Hola Hélène y Olivier !

¿Qué tal?
Où en êtes-vous ?
Nous attaquons le Pérou dans 24h et nous voulons nous lancer dans le wooffing. Tu nous avais dit que tu avais la liste des fermes, on se rappelle plus si c'est pour le Pérou ou la Bolivie, si tu as l'une des deux ou les deux, pourrais-tu nous la transmettre ?

Merci d'avance et des grosses bises à vous 2.

Fanny et Eric

P.S.: Le poisson, pêché par Olivier, vous a fait combien de repas ???

Sandrine et Yann a dit…

On a pensé très fort à toi le 18 juin...et on te souhaite d'autres belles années comme celle-là!
Merci pour la carte du mariage;trop fort,juste le matin même et on était très heureux de te sentir un peu avec nous!
On t'attend pour un débriefing;on a une plancha,ça ira quand même pour l'asado?
Bonne continuation à tous les 2.
Biz
Sandrine et Yann
Bi

gg a dit…

Bravo pour votre blog, les commentaires, les photos et l'humour.
Ns (des bretons) ns sommes rencontrés en Thaïlande à Sukkothaï et à Chiang Rai entre cours de cuisine et balades.
Ns partons cette année en Egypte et je crois me rappeler que l'une d'entre vs a enseigné un an là-bas ; ça se situe où ? est-il possible d'y faire une visite ?
Bonne année scolaire à vs et continuez à faire de bons projets.
Mon adresse : genevieve.guiral@laposte.net